30 minutes pour survivre : Braquage sous haute tension

braquage sous haute tension deviens le héros de ce livre

Tu es dans la file d’attente d’une grande banque avec ton pote Kyle. Du coin de l’oeil, tu aperçois trois individus suspects se faufiler à ta suite. Soudain, le cri assourdissant de l’alarme résonne dans tout le bâtiment. L’un des braqueurs neutralise les caméras, un autre sors une grenade et hurle des ordres. Tu dois prendre une décision : vas-tu t’allonger sur le sol comme il te le demande ou tenter de t’enfuir dès qu’ils auront le dos tourné ? Complots, braquage de haut vol et nanobots mortels… à partir de maintenant, tu as 30 minutes pour survivre ! Es-tu prêt à relever le défi ?

Quelle belle découverte ! Ce livre du type « Livre dont vous êtes le héros » offre une histoire à construire soi-même avec 30 issues possibles, à chaque fois en 30 minutes de lecture. Alors vous comprendez que bien qu’il y ait un garçon noir en couverture, on n’offre aucune description du personnage principal dans le texte, puisque le personnage principal, eh bien c’est le lecteur ! En fait, on peut même incarner une fille dans une des version de l’histoire, dépendamment des choix que l’on fait. Cela dit, c’est fantastique que l’éditeur ait fait ce choix pour la page couverture. Un livre tout désigné pour les longues balades en voiture avec votre ado ! Très bon et bourré d’action !

Auteur(s) / illustrateur(s) : Jack Heath
Maison d’édition: Albin Michel Jeunesse

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Année de publication: 2017
ISBN: 9782226397737
Public cible: À partir de 9 ans
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Jeanne et le Mokélé

jeanne et le mokélé1910. Mon enfance. Mon père : le professeur Modest Picquigny. Ses voyages en Afrique, au loin. Ses films. 1er septembre 1921. Mon père disparu. Mon départ pour l’Afrique. Seule. Toute seule. Décidée.

En lisant ce livre, il faut garder en tête que l’histoire se déroule en 1910, à une époque où l’Afrique était perçue par les Européens comme étant une terre exotique et à développer que l’on peut s’accaparer (Ouf, finalement, les choses n’ont pas vraiment changé ! 😦 ). Le récit évoque le lointain, l’inconnu, l’exotisme, la chaleur, la terre de tous les possibles où on se rend en bateau. Le personnage principal, Jeanne, s’indigne du massacre d’animaux perpétré par les colons blancs et affirme qu’il s’agit du sang de l’Afrique qui s’écoule car tous ces animaux majestueux de la savane sont précieux (pour la colonisation, on s’indignera plus tard, apparemment…) Elle raconte sa relation avec Eugène qui participe au massacre d’animaux et s’en vante régulièrement. Attention: les illustrations plutôt explicites ne voilent par les animaux ensanglantés ou morts. D’ailleurs, les illustrations hyper-réalistes sont superbes. Eugène se montre très hautain, tant avec les femmes qu’avec les habitants locaux.

Le récit est savamment écrit. Des phrases succinctes, sèches, évoquent toute la puissance des mots. La présence timide des verbes confère au texte un rythme soutenu et un style télégraphique. Ce livre met en scène des adultes aux prises avec des problèmes d’adultes. Jeanne est à la recherche de son père, cinéaste, dont elle n’a aucune nouvelle depuis longtemps. Eugène est un personnage raciste et misogyne qui a des problèmes d’alcool. Un très bel album, qui toutefois a besoin d’une mise en contexte. Je recommande donc à un lectorat mature, et une lecture accompagnée par un adulte.

Pistes d’exploitation en classe

  • Se renseigner sur le contexte historique.
  • Explorer les diverses répercussions qu’a eu la colonisation sur les populations noires d’aujourd’hui.
  • Imaginer une fin différente à l’histoire.
  • Découvrir d’autres ouvrages sur Jeanne et Eugène Love Peacock.
  • S’informer sur le Congo d’aujourd’hui.
  • Effectuer une recherche sur l’impact des populations humaines sur les animaux en voie de disparition.

Auteur(s) / illustrateur(s) :  François Roca
Maison d’édition: Albin Michel Bouton acheter petit
Année de publication: 2001
ISBN: 9782226119049
Public cible: À partir de 12 ans.
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Victoire Divine : État voyou

Victoire Divine tome 2 état voyouVictoire-Divine Kembonayawhé a décidé de s’insurger contre l’intimidation qu’elle subit depuis plusieurs semaines. Maintenant qu’elle a dénoncé l’épouvantable tradition des Intouchables qui règne au pensionnat Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, plus aucun élève ne peut la maltraiter, sous peine d’être renvoyé. Ils devront faire preuve d’imagination pour se débarrasser d’elle ! Victoire n’a pas dit son dernier mot : au contraire, elle a bien l’intention de rester et de jouer selon ses propres règles.

Voici la suite des aventures de Victoire-Divine que j’ai découvert il y a quelques mois déjà. Le tome un m’avait laissé avec l’envie de lire la suite et je n’ai pas été déçue par ce deuxième tome. Exhubérante et souvent arrogante, Victoire-Divine a le jugement facile. C’est une forte tête et elle n’a aucune intention de se faire marcher sur les pieds ! J’ai adoré cette amitié qui s’est développée entre Phi Lan, Charles-Étienne et Victoire-Divine. Utilitaire d’abord, elle finit par s’épanouir et se solidifier. Victoire-Divine restera fidèle à elle-même et authentique. Sa sincérité sera récomensée lorsque (SPOILERS) les autres élèves de l’école réaliseront l’importance des mauvais traitements qu’elle a reçue de la Monarchie. Édith Kabuya nous offre ici un roman vif, sans temps morts et palpitant. On en apprend aussi beaucoup plus sur les personnages rencontrés dans le premier tome. Je trouve fantastique de pouvoir lire un roman pour les ados avec un personnage principal d’origine congolaise qui vit au Québec. C’est d’autant plus génial lorsqu’on sait que les romans de la série se vendent comme des petits pains chauds !

Édith Kabuya est une auteure canadienne.

Édith Kabyuya

Je remercie les éditions de Mortagne de m’avoir offert ce livre.

Auteur(s) / illustrateur(s) : Édith Kabuya
Maison d’éditionÉditions de Mortagne Bouton acheter petit
Année de publication: 2019
ISBN: 9782896628841
Public cible: Ados

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L’école du style (tome 1) : Glamour, projecteurs et histoires de coeur

École du style Daïna BéliceDu jour au lendemain, Olivia, 14 ans, est propulsée dans l’univers de la mode alors qu’elle fait des courses avec sa mère. L’agence nouveau genre qui la recrute a choisi de miser sur la beauté naturelle plutôt que sur les standards actuels. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Olivia s’envole à destination de Londres pour son premier défilé. Elle y apprendra en accéléré ce que le monde glamour du mannequinat peut lui offrir : des voyages, certes, mais aussi des amitiés, de la compétition entre mannequins et, qui sait, peut-être même l’amour…

Olivia, le personnage principal de ce roman pour ados est une jeune fille blanche, aux cheveux blonds et bouclés, aux yeux verts et au petit nez rond. Ses lèvres sont aussi « ridiculement épaisses » (p.34). Alors qu’Olivia tente d’entrer dans l’univers de la monde, on dit d’elle qu’elle est une « beauté atypique, non conventionnelle et loin d’être classique » (p.34). Or, il me semble que les filles blanches et blondes correspondent justement au standard de beauté conventionnel dans notre société. Si on veut parler de ses lèvres épaisses qui lui donne un air unique, je ne vois pas pourquoi on les qualifient de ridicules, surtout lorsqu’on sait qu’il s’agit d’un trait commun aux personnes afro-descendantes, alors qu’on exige souvent aux femmes noires qui veulent percer dans le métier d’avoir des traits caucasiens (nez et lèvres fines, par exemple). J’ai été déçue par cette représentation qui renforce les stéréotype et la stigmatisation des personnages noirs en littérature. À la page 119, on fait de nouveau référence à cette idée de « beauté classique » en parlant de Bella, une jeune fille (blanche) aux cheveux châtains.

Le premier personnage noir arrive à la page 110, mais n’a pas un rôle majeur dans le récit. Elle mentionne toutefois que plusieurs grosses boîtes lui ont balancé sans mettre de gants blancs qu’il y avait pas de place pour une fille « comme elle » dans l’industrie de la mode. Lorsque Olivia, étonnée, lui dit qu’elle est « tellement belle » et qu’elle a pourtant « la tête de l’emploi », Ana répond que « [p]our bien des agences, pas si tu es noire avec un nez un peu large. » (p.113) Ce commentaire met Olivia mal à l’aise, mais elle admet qu’elle a elle-même rarement vu des femmes noires dans les magazines de mode et qu’elle trouve le monde est « arriéré » de refuser une mannequin à cause de couleur de sa peau.

Cela étant dit, malgré un départ un peu lent, l’auteure sait entretenir le mystère. Toutefois, on sent beaucoup sa présence derrière la narration de son personnage principal. Faire dire à cette dernière des choses comme « tout un chacun » ou « le stress lié à cette rencontre singulière c’est manifesté tardivement » (p.45), ça sonne plutôt faux venant d’une adolescente de 14 ans. Bref, je n’ai pas aimé ce roman et j’ai eu beaucoup de mal à le terminer ! Dommage.

Ex-mannequin et intervenante psychosociale, Daïna Bélice est une auteure québécoise d’origine haïtienne. 

Daïna Bélice

Auteur(s) / illustrateur(s) : Daïna Bélice
Maison d’édition: HurtubiseBouton acheter petit
Année de publication: 2016
ISBN: 9782897237486
Lectorat cible: 11 ans et plus
Vous aimerez peut-être: Les pointes noires, un roman pour les préadolescentes.

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Prince Cradoc au royaume du chic

Prince Cradoc au royaume du chicLe prince Cradoc a beau être un prince, il n’en est pas moins extrêmement ringard, à l’image de son royaume, Craspec. Qu’elle n’est donc sa surprise quand il reçoit une invitation pour le bal du royaume du Chic voisin ! L’événement le plus couru de l’année où se montrent les nobles les plus élégants ! Cradoc en est certain : on ne l’a invité que pour se moquer de lui. Et… c’est exactement ce qui se produit. Mais quand Cradoc rencontre Francesca, princesse des Chics, il tient peut-être sa revanche. Car Francesca a beau être l’héritière du royaume le plus chic, elle est surtout un rat de bibliothèque qui aime passer ses journées en pyjama. Au grand dam de son père… Et ensemble, ces deux ringards-là pourrait bien avoir une jolie leçon de style à nous donner !

La totalité de ce roman qui se lit comme un conte est écrit en Alexandrin ! Ce tour de force donne lieu à une lecture, ma foi, plutôt agréable et drôle, car le ton plutôt sérieux et protocolaire jure avec le propos plus léger, loufoque et farfelu. J’ai trouvé cette dichotomie tout à fait savoureuse ! De plus, le narrateur brise fréquemment le quatrième mur en s’adressant directement au lecteur. La typographie est variée et éclatée; les enfants dyslexiques auront du mal, les autres pourraient apprécier davantage.

Le père de Franscesca souhaite influencer sa fille, mordue de lecture et préférant son pyjama aux jolies robes, à être plus coquette. Ce ne sera pas chose facile car Franscesca a une forte tête ! On assistera alors à un clash des générations qui permettra du même coup à Franscesca de s’émanciper. Lorsque son père rencontrera le royaume des Cradoc, il sera bien obligé de constater que sa manière de vivre et celle qu’il souhaite imposer à sa progéniture, n’est pas universelle.

Cela étant dit, j’ai été dérangée par un passage où les dreadlocks sont non seulement perçus négativement, mais aussi considérés comme étant indicateurs de malpropreté:

« Sans oublier son bouc, ses tuniques frivoles,

Et pendues à ses lobes deux rangées de créoles.

Ses dreadlocks à l’aspect de vieille serpillère

Étaient enturbannées. Et piquées de primevères! » (p.24)

N’aurait-il pas suffit de mentionner que ses cheveux étaient emmêlés et sales, sans associer ses adjectifs aux dreadlocks ? Ce genre de représentation renforce les stéréotypes négatifs sur les dreadlocks qui, comme toute coiffure, ne sons pas plus sales que les autres lorsque bien entretenus. Ugh.

Auteur(s) / illustrateur(s) : Robert Paul Weston
Maison d’édition: Seuil Jeunesse Bouton acheter petit
Année de publication: 2018
ISBN: 9791023509144
Public cible: À partir de 12 ans

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Les règles… Quelle aventure !

règles quelle aventure

Les règles, les ragnagnas, les affaires ou les machins… Une fois par mois environ, les filles et les femmes entre 12 et 52 ans saignent pendant quelques jours mais on n’en parle jamais, alors même que cela concerne la moitié de l’humanité. Les règles ont longtemps été un instrument qui a permis d’opprimer les femmes et de leur donner l’impression qu’elles étaient impures et capables de moins de choses que les hommes. Les règles sont donc un véritable enjeu féministe auquel il n’est jamais trop tôt pour s’intéresser…

Une belle découverte en librairie le mois dernier ! Résolument féministe, ce livre plein d’humour et de bon sens apprendra aux filles à ne pas avoir honte d’elles-mêmes. C’est une lecture absolument nécessaire. Il s’agit avant tout d’un documentaire, mais plusieurs filles

règles quelle aventure 2

illustrées dans le livre sont non-blanches, grosses, maigres, poilues, petites, grandes, de toutes formes et de tout genre (car certaines personnes ont un utérus mais ne considèrent pas comme des femmes !) Certains passages peuvent choquer car les filles sont souvent illustrées avec leur culotte tâchée de sang mentruel. Par la complexité de certains propos et par le ton du livre (beaucoup d’ironie et de second degré), je recommande à partir de 12 ans, plus jeune si accompagné. Fabuleux !

Auteur(s) / illustrateur(s) : Élise Thiebaut & Mirion Malle
Maison d’édition: La ville brûle

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Année de publication: 2017
ISBN: 9782360120949
Public cible: À partir de 12 ans

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À la découverte du Canada: L’héritage noir

héritage noir canadaOn estime que plus de 60 millions d’Africains ont été arrachés à leur famille, leur culture, leur religion pour devenir des esclaves. Victimes de préjugés et de violence, l’histoire des Noirs se résume en un dur combat mené avec force, détermination et courage. Partez à la rencontre de sportifs de renom, de brillants inventeurs, de journalistes talentueux et bien d’autres personnalités fortes. Bien trop souvent oubliés, découvrez ces personnages fascinants et les évènements marquants de cette période et comment ils ont contribué à façonner l’histoire et la culture du Canada.

Mon avis

Au Canada, l’éducation est de juridiction provinciale. Malheureusement, je n’ai pas appris à l’école l’histoire des premiers hommes, femmes et enfants noirs qui ont contribué à l’établissement du pays qui m’a vu naître. Ce livre répond à ce manquement et pourrait facilement être intégré au curriculum scolaire du troisième cycle du primaire, ou du secondaire. Le format carré est agréable et la grosse typographie utilisée facilite la lecture. Les pages mates permettent le surlignage tandis que la mise en page aérée permet la prise de notes. La table des matières offre un survole des sujets abordés: les esclaves, les loyalistes, les chefs de train et leurs passages, les premiers colons, les soldats, les précurseurs et les nouveaux Canadiens. La présence d’un index facilite le repérage d’information. De nombreuses illustrations en noir et blanc accompagnent le texte. Un livre excellent pour découvrir un pan important de l’histoire canadienne. À lire!

Un livre pour souligner la fête du Canada, le 1er juillet!

Auteur : Robert Livesey & A. G. Smith
Maison d’édition: Éditions des Plaines Bouton acheter petit
Année de publication: 2012
ISBN: 9782896112456
Public cible: 12 ans et plus

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Aimé Césaire: NON à l’humiliation

non humiliationDans la bouche d’Aimé Césaire, les souffrances et les humiliations endurées par les peuples des anciennes colonies françaises s’animent. Nous sommes dans les années 1930, à Paris. Le jeune poète martiniquais Aimé Césaire et ses amis Léopold Sédar Senghor et le Guyanais Léon Gontran Damas lancent le mouvement de la négritude. Ensemble, ils rejettent le regard infantilisant que la métropole porte sur ses anciennes colonies.  Ils invitent tous ces peuples, des Antilles au Sénégal, à rejeter ce complexe étouffant et à se sentir fiers de leur accent, de leur culture plurielle et de leur histoire.
Les mots d’Aimé résonnent, ses discours animent les foules. Alors, un peu malgré lui, l’homme de lettres s’engage dans un combat politique intense qu’il mènera avec force jusqu’à sa mort en 2008. Maire de Fort-de-France, député, membre du Parti communiste jusqu’en 1956, Aimé Césaire n’aura de cesse, dans son oeuvre littéraire, mais surtout dans ses décisions d’élu, de lutter contre les réflexes coloniaux et pour la dignité des peuples noirs. (C) Actes Sud Junior

Permettre aux enfants d’aborder du Aimé Césaire me paraît nécessaire. La culture générale, c’est important. Connaître un peu d’histoire aussi. Ce roman d’une cinquantaine de pages met en lumière les luttes menées par Césaire ainsi que les débuts et origines du mouvement de la négritude. Le tout, dans un langage accessible aux enfants qui liront ce livre comme un roman intime livré par un ami nommé Aimé.

En savoir plus sur Nimrod, auteur et poète Tchadien

Nimrod - Ecrivain et Poète - portrait - à Paris

Auteur(s) / illustrateur(s) : Nimrod
Maison d’édition: Acte Sud Junior
Année de publication: 2015
ISBN: 9782330039288
Public cible: À partir de 12 ans.
Vous aimerez peut-être: Toussain Louverture, un petit roman pour préado retraçant la vie de l’homme qui libéra Haïti de l’esclavage. Essayez aussi: Aujourd’hui au Sénégal, un documentaire qui aborde la question de la négritude.

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