Le pays des kangourous

Milo et sa famille rejoignent leurs amis en Australie. Ensemble, ils vont prendre soin des kangourous de la ferme. Milo parviendra t-il à apercevoir Spik, le kangourou préféré de son ami Zakary ?

Une courte histoire adaptée à l’apprentissage de la lecture autonome selon la méthode Montessori. Des étiquettes mots et des images autocorrectives sont à découper pour assimiler le vocabulaire nouveau.

Conçu par une orthophoniste et des éducatrices Montessori, Le pays des Kangourous est une histoire à lire tout seul pour les lecteurs débutants. Il s’inscrit dans la collection « Mes premières lectures Montessori à lire seul » chez Larousse, et est de niveau 4 étoiles, c’est-à-dire qu’on retrouve des groupes de consonnes, de digrammes et de nouveaux mots outils, de plus que des liaisons indiquée par un signe dans le texte. Toute la collection est conçue de manière très progressive afin que dès que l’enfant connaît le son des lettres (possible vers l’âge de 5 ans), il pourra progresser aisément à lire les livres de la collection. Les illustrations, abondantes, permettent à l’enfant de s’autocorriger et d’accéder au sens.

Détail important: Le texte est écrit en lettres attachées, ce qui est fantastique pour permettre aux enfants de s’habituer à déchiffrer l’écriture cursive. Les liaisons sont indiquées clairement dans le texte et les lettres muettes sont grisées. De plus, il y a à la fin du livre est étiquettes de mots et des images à découper pour associer le bon mot à l’illustration.

Le personnage principal, Zachary, est un enfant métis dont la mère est noire et le père, blanc. L’histoire est toute simple, mais intéressante et fait voyager. Très bon! 

Le pays des kangourous
AUTEUR(S): Anaïs Galon, Julie Rinaldi & Amélie Clavier
ÉDITION: Larousse, 2020
ISBN: 9782035979131
PRIX: 6,95$
6 à 8 ANS

Ce livre vous a plu?
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La maman qui s’absentait

QLa maman qui s'absentaitue comprend un enfant lorsque sa mère s’absente ? Pourquoi part-elle ? Que peut-il y avoir de fascinant pour une mère dans cet ailleurs où l’enfant est absent ? La maman qui s’absentait interroge enfants et parents sur les notions de solitude et de séparation, mais aussi sur l’apprentissage de l’autonomie. Pourquoi Maman s’en va ? La réponse incertaine se trouve dans la poésie de Stéphane Martelly et les noirs et blancs d’Albin Christen, mais, vraisemblablement, elle s’en va pour pouvoir revenir…

Cet album prend toute sa profondeur, son sens et sa beauté dans le texte concis et juste de Stéphane Martelly, ainsi que les illustrations vibrantes en noir dense et blanc immaculé d’Albin Cristen. L’histoire aborde le thème de l’absence de la mère, le mal du pays et la dépression. La mise en page renforce ses thèmes en présentant le texte dans des spirales presque infernales, de vastes pages blanches et des motifs volumineux. L’album est lui-même un très bel objet qui plaira aussi aux adultes.

Pistes d’exploitation en milieu scolaire

  • Réaliser un dessin sur le thème de la perte à la manière d’Albin Cristen.
  • Relever le champ lexical autour de l’abandon dans le texte
  • Justifier pourquoi la mère « s’absente ».
  • Observer les illustrations sur fond noir; qu’ont-elles de différent des illustrations sur fond blanc ? À quoi servent les illustrations sur fond noir dans ce livre ? Que représentent-elles ?
  • Découvrir et apprécier le travail artistique d’Albin Cristen (voir son travail pour le Festival de Jazz de Montréal, les chaussures Adidas, les montres Swatch et l’Opéra de Lausanne).

* Prix Michel Tournier

Stéphane Martelly est une écrivaine et peintre canadienne d’origine haïtienne. Elle vit à Montréal.

Stephane Martelly

Auteur(s) / illustrateur(s) : Stéphane Martelly & Albin Christen
Maison d’édition: Vents d’ailleurs Bouton acheter petit
Année de publication: 2011
ISBN: 9782911412653
Public cible: 9 ans et plus.
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Neïba Je-sais-tout : Un portable dans le cartable !

Neïba-Je-Sais-Tout Un portable dans le catableNeïba a une idée en tête : se procurer un téléphone portable pour se venger d’Alban Mortel, le garçon le plus agaçant de tout l’univers. À noter que Neïba n’a pas encore fait le tour du monde, mais comme elle n’a pas encore rencontré votre patron, partons du principe qu’elle a raison. Parviendra-t-elle à s’en procurer un ? Et puis : un téléphone, si jeune : est-ce vraiment bien opportun ?

J’ai beaucoup aimé ce roman ! L’histoire se déroule en contexte urbain, dans une ville comme bien d’autres, où il y a une école primaire comme bien d’autres et des enfants comme bien d’autres. Un récit du quotidien rassurant par sa capacité à peindre la vie de nos enfants racisés nés et élevés en occident.

Ah, le cellulaire ! Ma nièce de 8 ans déjà remarque que certains autres enfants en ont et demande pourquoi elle n’en a pas. L’auteure veut clairement passer un message ici par le biais de son personnage Neïba (un cellulaire à 9 ans, est-ce bien raisonnable ?), mais c’est amené avec douceur, ce qui ne rend pas le ton moralisateur. Le tout est léger et regorge d’humour.

Neïba a confiance en elle. Elle porte fièrement l’afro et lorsqu’un camarade de classe l’insulte en qualifiant ses cheveux d’horribles, elle le trouve idiot et doté de très mauvais goût (« Ils sont très beaux mes cheveux! » se dit-elle) (p. 21)

Vous avez remarqué comment les films pour enfants intègre de plus en plus de petits clin d’œil destinés aux adultes accompagnateurs ? Ces gags que les enfants ne comprennent pas, ces références qui les échappent, mais qui ne nuit en rien leur compréhension du film dans son ensemble. Et bien voilà un roman adressé aux enfants que les adultes peuvent lire avec intérêt et un sourire au coin des lèvres. Le cellulaire tant convoité est un I-Pomme ;), le nouveau cellulaire du papa de Neïba peut sentir le plat de ce soir et propose un choix de boissons pour l’accompagner (!), la maîtresse d’école qui lit du « Guillaume Museau » (en tant que bibliothécaire, j’admet avec éclaté de rire en lisant cela! Du Guillaume Musso, on me le demande 50 fois par jour dans le cadre de mon travail héhéhé). Un livre qui fait rire, ça fait du bien, non? Alors pourquoi ne pas lire ce livre en même temps que votre enfant ? Achetez-en deux et lisez ensemble ! Un enfant qui voit ses parents lire sera plus porté à adopter des habitudes de lecture. Et quoi de mieux que de lire le même lire et d’échanger dessus ensuite ?

Madina Guissé est une auteure française.

Madina Guissé 

Je remercie l’auteure Madina Guissé de m’avoir offert ce livre.

Auteur(s) / illustrateur(s) : Madina Guissé
Maison d’édition: Publishroom Bouton acheter petit
Année de publication
: 2018
ISBN: 9791023608953
Public cible: 7 à 11 ans
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Neïba Je-sais-tout : Tu sais garder un secret ?

Neïba-Je-Sais-ToutNeïba est une petite fille de 9 ans drôle, curieuse et un peu mauvaise foi (mais c’est ce qui fait tout son charme). Le jour où elle apprend un secret sur son frère, Ibrahima, elle promet de ne pas le dévoiler, sans se douter des conséquences que cela pourrait avoir si elle le laissait filer…

Enfin un livre où le personnage principal est noir et où on ne parle à aucune moment du racisme, de l’esclavage ou de la pauvreté ! Neïba est une petite fille noire, mais cela ne change rien au récit. On ne raconte pas l’histoire d’une « fille noire », mais simplement l’histoire d’une « fille », une fille comme les autres, qui a des amis d’école, des voisins d’immeuble, un frère, deux parents présents. Une enfant comme les autres qui doit garder un secret, et comme pour bien des enfants, c’est difficile de garder un secret ! Dès les premières pages, la personnalité éclatée et attachante de Neïba charme. Elle s’adresse directement au lecteur comme un ami s’adresse à un autre. Parfois impertinente, mais toujours drôle, on s’amuse beaucoup à lire son histoire.

Malgré quelques coquilles, la plume de Madina Guissé est vivante, presque orale, et on se plait à lire ce roman plein d’humour. Les illustrations de Lyly blabla, lumineuses, m’ont beaucoup plu. On retrouve certains dialogues dans des phylactères et du texte en lettres attachées.

Bref, j’ai beaucoup, beaucoup aimé ce roman. Madina Guissé est assurément une auteure à suivre ! Contexte français.

Madina Guissé est une auteure française.

Madina Guissé

Je remercie l’auteure Madina Guissé de m’avoir offert ce livre.

Auteur(s) / illustrateur(s) : Madina Guissé
Maison d’édition: Publishroom Bouton acheter petit
Année de publication: 2017
ISBN: 9791023606102
Public cible: 7 à 11 ans
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Vive la rentrée ! Même si j’ai un peu peur

Vive la rentrée même si j'ai un peu peurArthur rentre en CP ! Heureusement, Anissa est dans sa classe et l’école a l’air super. Mais qui est ce fantôme derrière la fenêtre ?

Publié dans la collection « Mes 100 premiers jours d’école » chez Gallimard, ce livre jeunesse contient un vocabulaire et un texte de taille adaptés aux enfants qui vivent leur première ou deuxième rentrée scolaire. Il y a également quelques mots écrits en lettres attachées.

Arthur est heureux et nerveux à la fois d’entrer à l’école. Sa meilleure amie depuis la maternelle, Anissa, le rassure. Anissa est noire et porte un afro joliment orné d’une barrette jaune. Sa présence est positive dans le récit et s’éloigne des clichés. Toutefois, d’autres personnages non-blancs sont affublés d’une représentation réductrice et stéréotypée. Par exemple, la maîtresse d’école est Amérindienne (on mentionne « Indienne d’Amérique » dans le récit), porte deux longues tresses, des boucles d’oreilles en plume et a « probablement un bison dans sa cour » (!).

Une petite erreur de mise en page en fin de livre : une devinette se retrouve sur la page des définitions, induisant ainsi le lecteur en erreur quant à la définition de l’expression « avoir les cheveux en bataille ». Somme toute un petit livre bien sympathique, mais malheureusement sans grand intérêt et peu adapté au lectorat québécois.

Auteur(s) / illustrateur(s) : Mathilde Bréchet & Amandine Laprun
Maison d’édition: Gallimard jeunesse
Année de publication: 2016
ISBN: 978207059289
Public cible: 6 à 8 ans.

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