Ça va faire des histoires

Fanta est en vacances et ça ne va pas du tout. Elle se dispute avec son frère et sa sœur, ses parents sont fatigués. Par chance, elle peut aller quelques jours chez sa marraine Sylvie. Elle sera un peu forcée de lire le soir, mais à part ça elle adore.En plus, elle va pouvoir jouer avec la fille d’une voisine. Tout devrait donc se passer parfaitement. Sauf que les bêtises, ça arrive. Des fois exprès, des fois pas trop. Et Fanta, en ce moment, ça lui arrive souvent…

Ce petit roman de tout juste 76 pages se croque et se savoure. Fanta, le personnage principal, aime raconter des histoires. Du coup, elle ment parfois. Celui la mènera dans des situations inconfortables. J’ai un peu été surprise par la facilité et le calme avec lesquelles elle mentait aux adultes, alors que le lecteur sait pertinemment que ce qu’elle dit est faux. Chaque fois qu’elle fait une bêtise, elle finit par écrire un mot pour avouer son tort et s’excuser. Mais c’est trop facile… Suffit-il de quelques mots griffonnés et glissé sous la porte et tout est oublié? Oubliée la bêtise, oublié le mensonge? Et si elle apprenait plutôt à ne pas faire les bêtises du tout? Grâce à sa gardienne, elle apprendra que la vérité peut être encore plus amusante et valorisante que les mensonges.

Fanta aime les histoires, mais pas les livres! Elle a de la difficulté à déchiffrer les lettres et se décourage facilement lorsqu’elle lit. Elle invente des mots, coupe les coins ronds. Elle est aussi très jeune: elle mouille encore son lit. Ses origines sont musulmanes et tant sa religion que sa couleur de peau sont totalement normalisés dans le texte. À découvrir. Contexte français.

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Ça va faire des histoires
AUTEUR(S): Marie Desplechin & Glen Chapron
ÉDITION: L’école des loisirs, 2018
ISBN: 9782211236775
PRIX: 14,95$
8 ans et plus

Ce livre vous a plu?
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Wagenia : Les pêcheurs intrépides du Congo

Wagenia - Les pêcheurs intrépides du CongoSa mère, qui est veuve et l’élève seule, a confié Mopeta à son frère , pour qu’il vive la vie des pêcheurs wagenia, en amour du fleuve. Mopeta est heureux d’apprendre le métier, mais il a le mal du pays. Le soir, souvent, il s’en va rêver seul en pirogue, près des rapides. Une nuit, des malfaiteurs dérobent du poisson. C’est Mopeta qui est accusé de ce vol, et il va lui être difficile de prouver son innocence…

J’ai tout aimé de cet album. Déjà le titre: remarquez qu’on n’y mentionne pas l’Afrique. On parle du Congo. C’est bon signe, avant même d’avoir lu le livre, car trop souvent on parle de l’Afrique en littérature jeunesse comme s’il s’agissait d’un pays alors qu’il s’agit d’un continent. Les différents villages où se déroule l’action sont aussi clairement nommés: Wagenia et Kisangani. Encore un bon point car les livres jeunesse parlant de l’Afrique on la fâcheuse tendance à taire le nom des villes, des villages et des pays africains, comme si l’un équivalait bien l’autre. Dans cet album signé Dominique Mwankumi, on nomme aussi clairement les différents groupes ethniques qui peuplent le Congo. J’aime bien lorsque les lieux, les choses et les gens sont nommés ; cela les rend réels, vrais, et cela nous rappelle qu’ils existent. C’est important, surtout lorsqu’on fait référence à la représentation des personnes noires dans les médias et les produits culturels.

Ensuite, les thèmes abordés: on y parle pas d’exotisme, de sorcellerie, de pauvreté ou de racisme (comme c’est souvent le cas en littérature jeunesse lorsqu’il est question de l’Afrique) mais de pêche, de vie de famille, de débrouillardise, d’apprentissage et de bien-être. Pour toutes ces raisons, je recommande vivement cet album.

Les illustrations utilisent les tons de jaune, ocre et orangé, évoquant la chaleur du pays du Congo. Des vignettes superposées aux illustrations principales marquent l’action, les péripéties, le suspense, la vitesse ou l’effervescence.

Le récit en lui seul m’a charmé. Quelle n’a pas été ma surprise de retrouver à la fin de l’album un dossier documentaire extrêmement bien fait sur le Congo, ses habitants, son climat, son histoire, ses productions artistiques, sa géographie, sa gastronomie, sa faune et son économie. Dominique Mwankumi nous offre ici un album merveilleux à mettre entre toutes les mains.

Coup de cœur !

Dominique Mwankumi est un auteur congolais.

dominique mwankumi

Auteur(s) / illustrateur(s) : Dominique Mwankumi
Maison d’édition: École des loisirs
Année de publication: 2007
ISBN: 9782211094542
Public cible: À partir de 8 ans
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Unis par le jeu : Comment le soccer peut changer le monde

unis par le jeuSéparé de sa famille, Deo vit dans un camp de réfugiés au nord-ouest de la Tanzanie. Il adore jouer au soccer, mais il n’a pas de ballon. Grâce à son ingéniosité, il en fabrique un avec des feuilles de bananier. Un jour, un entraîneur arrive au camp et rassemble les enfants pour une partie de soccer. Deo n’est pas rassuré, car il y a un intimidateur dans son équipe, celui qui s’en prend toujours à lui. Mais le plaisir du jeu et l’esprit d’équipe viendront à bout des tensions, et de cette joie partagée naîtra un sentiment d’appartenance réconfortant et réconciliateur. Inspiré d’une histoire vraie, le récit de Katie Smith Milway démontre comment le jeu peut unir les jeunes et les aider à s’accepter les uns les autres. Ce récit est un excellent point de départ pour aborder le thème de la justice sociale dans le monde.

Au départ, on s’inquiète et on craint pour la vie de Déo. La vie au camp de réfugiés est aussi très dure ! Puis, l’arrivée d’un mystérieux entraîneur de soccer vient illuminer le récit et soudain, ce ne sont que des enfants qui jouent et apprennent le travail d’équipe. D’ailleurs, ce virage vers l’optimiste se remarque aussi dans les illustrations qui deviennent soudain plus lumineuses et colorés qu’au début du récit. Au fil des matchs et des échanges, les orphelins qui autrefois se craignaient, en viennent à rire ensemble et à se faire confiance. Unis par le jeu est une très belle histoire brillamment racontée. Par contre, la mise en page est un peu faible parfois, notamment par l’utilisation d’une typographie si petite et sur un fond trop sombre, si bien que la lisibilités en est affectée. Très bon quand même. Ce termine par un reportage photo et un dossier sur celui qui a inspiré cette histoire et sur le contexte politique qui a donné naissance aux camps de réfugiés au Burundi. Il y a aussi une présentation de sept jeux développés par Right To Play, une organisation dont la mission est de protéger, éduquer et développer l’autonomisation (« empowerment ») des enfants afin qu’ils puissent faire face à l’adversité en utilisant le pouvoir du jeu.

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Auteur(s) / illustrateur(s) : Katie Smith Milway & Shane W. Evans
Maison d’édition: Scholastic Bouton acheter petit
Année de publication: 2017
ISBN: 9781443159647
Public cible: À partir de 10 ans.
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Au boulot, Léo !

Au boulot LéoLéo aimerait bien jouer avec ses grands frères jumeaux, mais ils sont trop occupés à tenter de se surpasser l’un l’autre ! Lorsque Théo et Matéo ouvrent un kiosque de limonade, les choses vont de mal en pis. Mais Léo est patient et il a plus d’un tour dans son sac…

Dans une fratrie, il y a toujours le risque qu’un des enfants reçoive moins d’attention. Plus petit, plus discret et surtout n’ayant pas de jumeau identique, Léo ne cherche cependant pas tant l’attention des adultes que celle de ses grands frères avec qui il aimerait jouer. Débrouillard, il décide de travailler pendant l’été pour récolter de l’argent. Tout au long du texte, on se demande bien se qu’il va faire avec ce salaire et en quoi il l’aidera à se rapprocher de ses frères. Sous-estimé par ces derniers, il parviendra tout de même à sortir son épingle du jeu et à faire réaliser à ses frères qu’il compte lui aussi ! La chute est inattendue et la morale de l’histoire est qu’il faut travailler pour accomplir des choses, de manière honnête, et qu’une rivalité saine vaut mieux que le rejet de ses concurrents.

Les trois frères sont non-blancs, tout comme la majorité des personnages secondaires. Cette représentation, très diversifiée, concorde avec celle que l’on retrouve dans les grandes villes occidentales comme Montréal ou Paris.

au boulot léo 2

Auteur(s) / illustrateur(s) : Troy Wilson & Josh Holinaty
Maison d’édition: Scholastic Bouton acheter petit
Année de publication: 2017
ISBN: 9781443159692
Public cible: 5 à 10 ans
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Veux-tu être mon ami ?

Lveux-tu être mon ami molly potter’importance occupe une place importante dans nos vies et particulièrement dans celles des enfants. Elle leur apprend des compétences essentielles comme le partage, la négociation, l’empathie et la capacité de demander pardon dans les choses tournent mal. Ce livre est rempli de conseils pratiques qui aideront les jeunes à découvrir comme se faire des amis et comment gérer les difficultés relationnelles.

Ce livre est pensé pour être lu de manière autonome par l’enfant. On s’adresse directement à lui à la deuxième personne du singulier, la typographie est large, la table des matières est agrémentée de vignettes colorées et la mise en page est simplifiée. En douze sections informatives et abondamment illustrées (par exemple : qu’est-ce qu’un ami?, se faire des amis, de belles choses à dire, montrer à un ami que tu l’aimes, un moins bon ami, c’est quoi?, etc.), les enfants développeront leurs compétences sociables. Certains enfants ont de la difficulté à aller vers les autres. Ils ne savent pas quoi dire, comment se comporter, comme s’exprimer ou quoi faire pour s’intégrer à un groupe d’amis. Ce livre peut les aider à aller vers les autres, à se sentir capable et être aimé. Certaines sections comportent des indications simples et concises sur comment se montrer plus aimable et sociable, alors que d’autres invitent le lecteur à se questionner sur ses préférences personnelles (par exemple « Ton ami idéal serait-il plutôt du type ordonnée ou brouillon ? Bruyant et énergique ou calme et silencieux ? Qui aime les mêmes choses que toi ou qui a d’autres intérêts ?)

Plusieurs personnages de cet album à couverture souple sont racisés. En fait, il y a une grande diversité dans la manière dont ils sont illustrés, tant dans la couleur de la peau, la longueur et la texture des cheveux ou la corpulence. Certains ont des lunettes, d’autres sont en fauteuil roulant. Ainsi, chaque lecteur pourra se sentir représenté dans le livre d’une manière ou d’une autre.

Enfin, il est aussi possible de lire ce livre à deux, avec un adulte accompagnateur par exemple. Il peut être très pertinent de discuter avec votre enfant de ce qu’il ou elle a retenu à la suite de la lecture du livre. D’ailleurs, on trouve à la fin de l’album un petit guide à l’usage des parents où l’on explique pourquoi les amis sont importants, que faire quand une amitié enfantine tourne mal et que faire lorsque son enfant a besoin d’aide concernant une difficulté avec un ami. Je recommande fortement !

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Auteur(s) / illustrateur(s) : Molly Potter & Sarah Jennings
Maison d’édition: Scholastic Bouton acheter petit
Année de publication: 2017
ISBN: 9781443160049
Public cible: 7 à 10 ans.

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Le costume de Malaika

Le costume de Malaika 2C’est le temps du carnaval. Le premier depuis le départ de la maman de Malaika pour le Canada. Celle-ci est partie dans l’espoir d’y trouver un bon emploi pour pourvoir aux besoins de sa famille. Elle avait promis qu’elle enverrait à Malaika de l’argent pour acheter un costume pour la fête, mais l’argent n’est pas arrivé. Malaika pourra-t-elle tout de même participer au défilé?

La mère de Malaika est au Canada pour y travailler. Malaika est un peu embêtée par cette situation et se demande pourquoi cela prend autant de temps pour recevoir de l’argent de sa mère car elle en a besoin pour faire son costume. Elle est aussi attristée de ne pas être près d’elle. Lorsqu’elle fait de la peine à sa grand-mère parce qu’elle a déchiré et n’a pas voulu porter le costume que cette dernière portait lorsqu’elle était petite, Malaika n’hésite pas à s’excuser. J’ai adoré le fait que ce soit Malaika qui nous raconte son histoire avec ses yeux d’enfant. Sa famille habite dans les Antilles, et l’illustratrice a fait un travail remarquable qui traduit bien la chaleur et les couleurs de cette région du globe. L’identité raciale de Malaika est normalisée; non seulement parce qu’elle vit aux Antilles, mais aussi parce que son histoire ne tourne pas autour de la couleur de sa peau et elle n’est pas présentée comme étant « exotique ». C’est plutôt une histoire de famille, de célébrations et de séparation qui utilise un événement familiers aux Antillais: le carnaval.

Le costume de Malaika

Les costumes des enfants sont magnifiques et font référence à des personnages typiquement antillais: Jab Molassie (personnage de mascarade et démon acrobate dont le nom vient des mots « diable » et « mélasse »), Moko Jumbie (échassier d’Afrique occidentale dont la taille était traditionnellement associée à la capacité de voir le diable), Pierrot (personnage de mascarade muni d’un pistolet ou d’un fouet, connu pour ses longs discours et joutes verbales). On retrouve dans le texte plusieurs autres éléments typiquement antillais également: le kaiso, le manioc, l’obeah, le rastafarisme et le soca. Bien qu’il puisse être lu à un enfant dès l’âge de 4 ans, je vous recommande d’exploiter ce livre auprès des enfants de 7 ans et plus et qui pourront lire l’histoire par eux-mêmes. J’ai vraiment adoré cet album que je vous recommande vivement !

Nadia L. Hohn est une auteure canadienne. 

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Je remercie les éditions Scholastic de m’avoir offert ce livre.

Auteur(s) / Illustrateur(s) : Nadia L. Hohn & Irene Luxbacher
Maison d’édition : Éditions Scholastic Bouton acheter petit
Année de publication : 2017
ISBN : 9781443155861
Public cible : À partir de 7 ans

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Moi aussi ! Moi aussi !

Moi aussi moi aussi 2Catherine et Fabiane deviennent très vite de bonnes amies. Plus leur amitié grandit, plus elles découvrent qu’elles se ressemblent. Comme des sœurs ou, pourquoi pas, des jumelles! D’ailleurs, Catherine souhaite tellement être identique à son amie que parfois elle oublie… de dire la vérité.

J’ai bien aimé cet album coloré et frais qui aborde le thème de l’amitié, de l’enfance et de l’affirmation de soi. La meilleure amie du personnage principal, prénommée Fabiane, est une fillette au teint brun et aux longs cheveux crépus qui sont difficiles à brosser. Elle vient du Midi, en France et son accent charme beaucoup les autres élèves de sa classe, dont plusieurs sont noirs. L’amitié entre Fabiane et Catherine est si vive, si belle, si authentique que les enfants n’auront aucun mal à s’y identifier. Le récit, bien mené, intègre des bulles empruntées aux bandes dessinées. Les illustrations colorées nous informent avec subtilité du temps qui passe (par exemple, on remarque les arbres ornés de feuilles vertes au début du livre et les feuilles d’automne vers la fin). Voilà une histoire du quotidien qui se termine bien et que les enfants de 6, 7, 8 ans pourront lire seuls. Très bon !

Moi aussi moi aussi

Auteur(s) / illustrateur(s) : Mireille Messier & Yves Dumont
Maison d’édition: Éditions de la Bagnole Bouton acheter
Année de publication: 2017
ISBN: 9782897142117
Public cible: À partir de 6 ans

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Yozakura, la fille du cerisier

yozakura fille cerisierFille d’un vénérable cerisier et de la nuit, Yozakura est différente. Mais la différence inquiète, elle suscite les jalousies et attise la méchanceté. Comment une petite fille peut-elle y faire face ?

Mon avis

Voici un très bel album en grand format signé Muriel Diallo, une auteure que j’aime beaucoup. Elle aborde ici des thèmes comme la différence, le rejet de sa communauté d’acceuil, l’adoption, le pardon et le don de soi. Comme toujours, les illustrations sont sublimes, fruit d’un travail artistique d’une infinie qualité.

Comment utiliser cet album jeunesse en classe

Pour utiliser cet album en classe primaire (2ème ou 3ème cycle), je vous conseille une lecture à voix haute suivi d’une discussion sur les thèmes abordés dans le livre. Ensuite, vous pourriez donner au élèves un projet d’art plastique où ils utilisent les mêmes techniques mixtes de Diallo (collage, peinture, découpage, crayon) pour créer une oeuvre collective anti-raciste qui sera exposée dans l’école. Les possibilités sont nombreuses!

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*Lauréat du prix St-Exupéry, Valeurs jeunesse 2012

Pour en connaître davantage sur l’auteure ivoirienne Muriel Diallo

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Auteur(s) / illustrateur(s) : Muriel Diallo
Maison d’édition: Vents d’ailleurs
Année de publication: 2012
ISBN: 9782911412974
Public cible: 7 à 10 ans

Le chat de madame Sonia

chat soniaMadame Sonia et madame Olga habitent la même rue. Elles adorent aller ensemble à la pâtisserie! Mais lorsque Olga fait une horrible découverte, Sonia n’est plus la bienvenue chez son amie. Surtout pas avec son chat!

Publié dans la collection Le cheval Masqué, Le chat de madame Sonia est un premier roman à lire tout seul dès l’âge de 6 ans. L’intrigue est bonne et même si les personnages sont adultes, les enfants s’y reconnaîtront car eux aussi apprennent à entretenir leurs amitiés et à pardonner des gens qui les ont blessés (même si c’est à cause d’un malheureux malentendu!). Les courts chapitres de 2 à 5 pages, abondamment illustrés donnent un rythme soutenu au récit. De page en page, on veut savoir la suite! À découvrir, pour le plaisir de lire.

Auteur(s) / illustrateur(s) : Marie Christine Hendrickx & Louise Catherine Bergeron
Maison d’édition: Bayard-canada
Année de publication: 2010
ISBN:9782895792796
Public cible: 6 à 10 ans

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La case de l’Oncle Tom

case oncle tom kerloc'hAu XIXe siècle, dans l’état du Kentucky qui borde le Mississipi, les Shelby, riches planteurs, traitent leurs esclaves avec bonté. Mais Mr et Mrs Shelby sont endettés, et se voient obligés, bien malgré eux, de revenir sur leur promesse et de vendre deux esclaves : Oncle Tom, un bon mari et père de famille, et Henry, le fils d’Elisa, servante de Mrs Shelby. Le sort de ces esclaves est alors soumis à un destin incertain : Élisa s’enfuit avec Henry, tandis que Tom embarque sur un bateau descendant le Mississipi, pour rejoindre la plantation de son nouveau maître.

Publié avant la Guerre de Sécession aux États-Unis, le roman de Harriet Breecher Stowe est unique en son genre. L’adaptation de Kerloc’h et Samama permettra aux jeunes lecteur d’avoir un premier contact avec ce document historique et de l’histoire poignante d’Oncle Tom et de Élisa. Cela étant dit, j’ai absolument détesté le format et la mise en page. Le livre est trop carré et trop large; la mise en page du texte est trop chargée et pas assez aérée; les images côtoient le texte sans vraiment trouver un juste équilibre. J’ai aimé les pages de garde, par contre (c’est là le seul avantage d’avoir fait de cette adaptation un livre d’images. Autrement, un format de type roman typique aurait été préférable). J’évaluerai d’autres adaptation de La Case de l’Oncle Tom afin de comparer.

Un livre jeunesse pour souligner le Mois de l’Histoire des Noirs.

Auteur(s) / illustrateur(s) : Jean-Pierre Kerloc’h & Aude Samama (d’après le roman de Harriet Breecher Stowe). Bouton acheter petit
Maison d’édition: P’tit Glénat
Année de publication: 2012
ISBN: 9782723491327
Public cible: 9 à 13 ans

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