Je marche avec Vanessa

Inspiré par des événements réels, Je marche avec Vanessa raconte le sentiment d’impuissance et de colère qui se manifestent suite à l’intimidation d’un camarade de classe et montre comment un seul acte de gentillesse peut amener toute une communauté à s’entre-aider. Avec des thèmes d’acceptation et de gentillesse, cette histoire de bien-être intemporel et profond résonnera avec les lecteurs, jeunes et moins jeunes.

Gros coup de cœur pour cet album sans texte aux illustrations douces qui croque une tranche de vie enfantine. Je marche avec Vanessa est le récit tout simple d’une bonne action. Je suis toujours impressionnée par le talent des illustrateurs et illustratrices qui parviennent à raconter seules des histoires touchantes et émouvantes. Particularité de cet album: la grande place accordée au blanc et à la mise en page épurée. Il aurait été aisé d’ajouter du texte, car ce n’est pas la place qui manque. Mais au contraire, le texte aurait été superflu. Les illustrations puissantes parlent d’elles-mêmes. 

La petite Vanessa est une enfant ordinaire, mais timide, qui a un peu de mal à trouver ses repères après le déménagement de sa famille. Nouveau quartier, nouvelle école, nouvelle maison… et un camarade de classe qui lui crie des méchancetés au visage. Vanesse se repliera davantage sur elle-même. Heureusement, une autre camarade de classe aura la bonne et gentille idée de l’accompagner à l’école et d’ignorer totalement l’intimidateur.

Un album incontournable qui trouvera facilement sa place dans une mise en réseau sur l’amitié, l’adaptation au changement, l’intimidation ou la gentillesse. Enseignant.e.s, vous pourriez exploiter cet album au premier, deuxième voir troisième cycle du primaire avec vos élèves. En fin d’album, on retrouve des conseils destinés aux enfants pour aider une victime d’intimidation, ainsi que des mots utiles pour parler du livre avec les enfants à l’attention des adultes. 

Coup de cœur!

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Je marche avec Vanessa
AUTEUR(S): Kerascoët
ÉDITION: La Pastèque, 2018
ISBN: 9782897770419
PRIX: 19,95$
5 à 9 ANS

Ce livre vous a plu?
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Bienvenue à l’école, Aimé!

Pour son premier jour de classe, Aimé, un petit garçon timide, préfère rester en retrait, jusqu’au moment où une petite fille tombe par terre. Il est alors le premier à réagir.

Pas facile d’intégrer une nouvelle école une fois la rentrée passée! Heureusement, Aimé recevra un accueil chaleureux de ses camarades de classe. Mais aimé est très anxieux. C’est bien stressant, tout ça! Il se cache derrière son sac, il ne participe pas aux jeux avec les amis, il évite beaucoup les interactions avec les autres. Lors de la lecture, vous pouvez créer des temps d’arrêt pour demander à votre enfant de deviner comment Aimé ce sens. Est-il excité, timide? Cela permettra à votre enfant de développer son empathie et d’aiguiser sa maîtrise des émotions. Après la lecture, vous pouvez aussi lui demander s’il a déjà, lui aussi, vécu une situation nouvelle qui l’a rendu inquiet. Parce qu’il est propice aux temps d’arrêt, ce livre est tout indiqué pour une heure du conte en bibliothèque ou une lecture en classe de maternelle.

En me fiant sur le titre et la page couverture, j’ai cru qu’Aimé était un nouvel arrivant. Mais en fait, pas du tout! Du moins, ce n’est pas explicité dans l’histoire. Aimé est tout simplement un nouvel élève, noir, un peu stressé par sa première journée d’école. On ne parle pas de différence non plus dans le livre. Aimé aurait pu être un enfant blanc, asiatique ou à mobilité réduite et cela n’aurait rien changé à l’histoire. Au final, c’est une histoire sur la gentillesse, et sur l’importance d’y aller à son rythme. Un très très bel album que je vous recommande vivement!

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BIENVENUE À L’ÉCOLE, AIMÉ!
AUTEUR(S) : ANNE ISABELLE LE TOUZÉ 
ÉDITION: ÉCOLE DES LOISIRS, 2020
ISBN: 9782211302999
PRIX: 21,95$
4 À 6 ANS

Ce livre vous a plu?
Vous aimerez peut-être Timothée est timide ou La star du rock et ses camarades de classe, deux albums sur l’intégration à l’école. Essayez aussi Un jour, tu découvriras, un livre jeunesse sur le fait qu’il n’est pas toujours facile de faire ses premiers pas dans un environnement où l’on ne connaît personne.

Notre super école

C’est le premier jour d’école, et les élèves de la classe de Mme Farfelue font une chasse au trésor. Mais il y a un petit problème : Andrew ne connaît pas encore bien l’école. Avec l’aide de ses camarades, sera-t-il capable de finir la chasse au trésor? Les enfants adoreront cette histoire qui parle de nouvelles amitiés et de nouveaux départs.

Ce petit roman de type premières lectures est abondamment illustré. La typographie est large et aérée pour faciliter la lecture et le déchiffrage des mots. Le texte, très simple et au présent de l’indicatif, utilise un vocabulaire accessible. On retrouve dans le texte des phrases affirmatives et des phrases interrogatives, excellent pour pratiquer l’intonation descendante dans les premières et l’intonation montante dans les deuxièmes. Il y a aussi de courts dialogues, encore une fois très simples, et de l’information textuelle dans les illustrations. Les enfants qui apprennent à lire seront très fiers d’avoir lu ce livre tout.e seul.e!

Le personnage principal, Alex, est un garçon noir au teint foncé, nouveau dans son école, et qui craint beaucoup la nouveauté. Et si l’enseignante était un robot? Et s’il se perdait dans l’école? Et si…? Et si…? Heureusement, ses camarades de classes sont là pour l’aider! Au final, cette première journée à l’école se déroule bien et Alex est fier de lui. Notre super école est un très bon livre qui donne à voir un personnage noir dans le quotidien sans que sa couleur de peau ne change quoi que se soit au récit. Recommandé!

Point boni pour la bibliothécaire de l’école qui est une femme noire. Yay! 😉

Coup de cœur!

Mes amis de classe: Notre super école
AUTEUR(S) : Judy Katschke & Clare Elsom
ÉDITION: Scholastic, 2020
ISBN: 9781443185769
8,99$
6 à 8 ans

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Roi de la maternelle

Commencer la maternelle est une étape importante, et le héros de cette histoire est plus que prêt! Il s’habille tout seul, mange une pile de crêpes et pénètre enfin dans le royaume des enfants. La journée est chargée, mais il relève le défi et vit de nouvelles expériences avec un enthousiasme contagieux! Il a bien hâte de raconter ses exploits à ses parents qui seront fiers de lui, sans aucun doute.

Quelle joie de voir un garçon noir sourire, heureux, portant une couronne en plus, sur la page couverture d’un livre pour enfants. Quand on sait que les très jeunes garçons noirs sont perçus comme étant plus âgés, moins innocents, et ayant moins besoin de protection que leurs pairs blancs, ce genre de représentation prend toute son importance.

J’ai adoré lire l’histoire de ces premiers instants à maternelle. C’est une étape importante! Les mots sont simples, le récit est rassurant et les illustrations donnent à voir une famille noire ordinaire. Points bonis pour avoir inclus le papa, trop souvent absent des livres jeunesse.

Le texte au présent et le ton doux qui s’adresse directement au lecteur apaise et réconforte. L’enfant acquerra sans même s’en rendre compte des outils sociaux qui lui seront utiles dans son intégration à l’école: être positif, faire de son mieux, dire bonjour et sourire aux amis, être brave, être poli, inviter les amis à jouer, partager, être attentif aux autres. Franchement, ce livre est magique!

Les parents des élèves venus chercher leur enfants après l’école sont diversifiés: tatoués, asiatiques ou blancs, grands ou petits, jeunes ou âgés. L’un des papas est un homme noir cravaté à lunettes qui dégage beaucoup d’assurance. Il y a des mamans, oui, mais aussi des papas qui accompagnent leur enfant à l’école! Les élèves de maternelle sont également de diverses origines. L’enseignante est une femme noire très sympathique.

La vivifiante histoire de l’auteur Derrick Barnes, gagnant de la médaille Newberry, va donner aux nouveaux élèves de maternelle un élan d’assurance et de réconfort. Les illustrations de Vanessa Brantley-Newton, quant à elles, transmettent la joie et l’allégresse qui accompagnent les nouveaux départs.

Coup de cœur!

Derrick D. Barnes est un auteur américain.

Vanessa Brantley-Newton est une autrice américaine.

Roi de la maternelle
AUTEUR(S): Derrick D. Barnes & Vanessa Brantley Newton
ÉDITIONScholastic, 2020
ISBN: 9781443185066
PRIX: 11,99$
3 à 5 ans

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La rentrée des classes

Moi je lis tout seul la rentrée des classes.jpgOscar est inquiet aujourd’hui : c’est la rentrée des classesLe petit garçon a mal au ventre, il a si peur de ne pas retrouver ses amis. Alors, lorsque le directeur de l’école oublie de l’appeler et de lui attribuer sa classe, c’est la panique !

Ce livre est issu de la collection « Moi je lis tout seul! » chez Auzou et a été pensé pour les lecteurs du Cours Préparatoire et de maternelle. Il est écrit par une enseignante et testé en classe de CP. Dans l’école d’Oscar et Salomé, il y a des enfants de toutes origines et deux enfants noirs. Ces derniers y jouent toutefois un rôle figuratif, même si on sait que le garçon noir se prénomme Samuel. On pourra d’ailleurs le retrouver dans d’autres histoires de la collection publiée chez Auzou.

L’histoire d’Oscar cerne bien les inquiétudes que peuvent avoir certains enfants à l’approche de la rentrée scolaire. Même s’il a du mal à l’exprimer, Oscar est anxieux: son mal de ventre lui mène la vie dure ! Le récit est bien mené, et alors qu’on se surprend à s’inquiéter aussi pour Oscar, on est soulagé par le dénouement de l’histoire.

En fin d’ouvrage, on retrouve une section jeux particulièrement bien pensée où on invite les petits lecteurs à remettre l’histoire dans l’ordre à l’aide de vignettes et de courtes descriptions. On interroge aussi les lecteurs sur certains détails du récit pour valider leur compréhension. Des jeux d’association et de déduction préparent les jeunes lecteurs a bien performer à l’école et à s’intéresser à la lecture. Contexte français.

Je remercie les éditions Auzou de m’avoir offert ce livre.

Auteur(s) / Illustrateur(s) :  Clémence Masteau & Caroline Modeste
Maison d’édition Auzou Bouton acheter petit
Année de publication : 2015
ISBN : 9782733833148
Lectorat cible : 6-7 ans

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Le caméléon et les fourmis blanches

caméléon et fourmis blanchesCasimir, professeur des écoles, se remet difficilement d’une rupture amoureuse. Issa, jeune Malien sans papiers, est son élève cette année. Dévoreur de livres et assoiffé d’avenir, il ment, sèche les cours et veut se faire passer pour plus inculte qu’il n’est… Un jour, menacé d’expulsion, le père d’Issa confie son fils à l’enseignant. Malgré leurs différences et leur exaspération réciproque, Casimir et Issa apprendront à s’épauler et à s’apprécier…

Issa a grandi sans sa mère et son père travaille de nuit. L’histoire ce déroule à Dreux. J’ai du m’informer sur le net pour bien comprendre le contexte de cette ville. D’ailleurs, le contexte français peut miner la compréhension des lecteurs non-européens (référence au CE2, à la carte bleue, à Montpellier, à la « balayette », au « foot », au « cartable scolaire », aux « WC », etc.) Cela dit, ces mots nouveaux peuvent également ouvrir leurs horizons vers la manière dont vivent les gens en France.

Malheureusement, je n’ai décelé aucune représentation positive des personnes à la peau noire dans ce roman. Déjà au début du roman, Casimir se fait coiffer par un homme tenant des propos racistes contre les Arabes et les Noirs, les qualifiant de « sale race » (p.12). Issa envie les cheveux blonds et lisses « comme ceux d’un prince » (p. 26) de son ami Léo. Ce dernier est traité de « négro jap » par le père d’Issa à cause de ses origines métissées. Comme Issa déteste qu’on le compare à un Jackson Five à cause de ces cheveux afro, il les coupe toujours ras. Son père lui a appris à cacher son accent. Il souhaite donc passer inaperçu, être un caméléon; pourtant, ce n’est pas une chose facile lorsqu’on est Noir dans un environnement majoritairement blanc. À la lecture de ce livre, on sent donc que la peau noire est perçue de manière négative, voire non souhaitée. Même si cela fait partie de la réalité, certains passages de ce roman sont assez crus.

Le personnage principal n’a pas non plus un comportement exemplaire. Il fume avec son ami même s’ils sont mineurs, ils volent et redoublent leurs années scolaires. Bien qu’on dise d’issa qu’il a « un truc spécial pour les livres, les histoires » (p.30), on dit aussi qu’il a un « comportement inacceptable pour l’Éducation nationale » (p. 36), qu’il est un « vrai criminel » (p.37). Notons la présence d’une scène de viol envers la soeur d’Issa vers la fin du récit, heureusement avortée. À un autre moment, Issa est assommé sauvagement par un vieil homme parce que ce dernier croyait qu’Issa était un voleur !

« Un Blanc comme vous qui court après un Petit Noir comme lui, j’ai comme l’impression qu’il y a eu vol non ? » (p.97)

Trop, trop de négativité ! Dommage, car la plume d’Emmanuel Bourdier m’a beaucoup plu. D’une grande qualité littéraire, ce roman plaira aux enfants de 13 ans et plus. Mais attention: Pour lecteurs avertis.

Auteur(s) / illustrateur(s) : Emmanuel Bourdier
Maison d’édition: La Joie de Lire Bouton acheter petit
Année de publication: 2015
ISBN: 9782889082957
Lectorat cible: Ados
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Violette

violette Tania Duprey StehlikViolette, c’est le nom d’une fleur de couleur violette. C’est aussi le nom d’une petite fille. Violette va à l’école avec des enfants de toutes les couleurs. Certains sont rouges, d’autres sont jaunes et quelques-uns sont bleus. Mais Violette est la seule qui soit violette. Quand l’une de ses camarades fait une remarque sur la couleur de sa peau, elle comment à se demander… Pourquoi suis-je Violette ?

Cette histoire se déroule lors de la rentrée scolaire. Le personnage principal, Violette, est très nerveuse à l’idée d’aller à l’école et craint de ne pas pouvoir se faire des amis. Timide, elle fait tout pour passer inaperçue. Sa première journée d’école se passe plutôt bien. Ce n’est qu’au moment où son père vient la chercher à la fin de la journée que Violette est affectée par les commentaires des autres élèves sur la couleur de sa peau. Tous se demandent qui était cet homme bleu venue la chercher. Violette répond fièrement que c’est son père, mais les autres élèves n’en reviennent pas : « Ton père est BLEU? », « Pourquoi est-il bleu et pas toi ? » s’exclament-ils, décontenancés. Violette ne sait pas quoi répondre et s’inquiète à l’idée de retourner à l’école pour y subir de nouvelles moqueries. Et puis, elle ne comprend pas très bien pourquoi elle n’est ni rouge, ni bleue, comme ses parents.

Pour faire accepter son métissage à sa fille, la mère de Violette lui explique qu’en mélangeant du rouge et du bleu, on obtient une jolie couleur violette et que plusieurs personnes dans le monde sont violets, même s’il n’y en a peut-être pas dans la classe de sa fille. Elle conclut en disant à Violette qu’elle ne devrait pas se soucier de ressembler aux autres, qu’il faut être soi-même et que les gens devraient l’aimer pour ce qu’elle est, peu importe sa couleur. Ce message positif résonnera chez les enfants métissés qui eux aussi ont des parents de couleur différente qu’eux. Quelle bonne idée d’avoir fait cette analogie avec les couleurs: les couleurs primaires sont celles des personnes non métissées, alors que les couleurs secondaires sont celles des personnes métissées.

Les illustrations, naïves et aux traits nerveux, éclatent de couleur. On ne voit jamais entièrement les parents de Violette. On aperçoit un bout de bras par-ci, un pied par-là. Sur l’une des pages, une nouvelle amie de Violette partage son repas en lui offrant une pomme. L’enfant à qui j’ai lu ce livre a cru qu’il s’agissait une pomme pourrie et s’est demandé pourquoi on lui offrait des choses vilaines ! C’est fou ce qu’un petit coup de crayon en trop peut changer toute l’interprétation que l’on peu avoir d’une illustration. J’ai trouvé le texte un peu verbeux et long par moment. Certaines pages ont peu de texte alors que d’autres en ont énormément, ce qui mine l’équilibre global du livre dans sa mise en page. Un très bel album malgré tout, qui peut être utile pour entamer une conversation sur l’acceptation de soi.

Auteur(s) / illustrateur(s) : Tania Duprey Stehlik & Vanja Vuleta Jovanovic
Maison d’édition: Scholastic Bouton acheter petit
Année de publication: 2010
ISBN: 9781443101745
Public cible: 6 à 9 ans.
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La p’tite nouvelle

La p'tite nouvelleLisa est nouvelle dans la classe des Copains du coin. Alex et JP aimeraient la connaître, mais Gaby, elle, n’a pas très envie de partager ses deux meilleurs amis… Un livre sur la gentillesse.

Il existe plusieurs de ces petits livres avec Les copains du Coin (ils sont appelés ainsi car ils habitent tous les trois au coin de la même rue). Pris ensemble, ils ne constituent pas une série; il est donc tout à fait possible de lire chacun des livres indépendamment. J’ai d’ailleurs revu Le manteau cool aussi publié chez Scholastic des mêmes auteurs. J’aurais toutefois aimé retrouver une présentation des personnages en prologue, car ceux-ci ont chacun une personnalité bien définie. Si je n’avais pas lu un autre livre des Copains du Coin, j’aurais été incapable de différencier Alex de JP, même si cela ne mine pas vraiment la compréhension globale du récit.

Gaby, la fille du groupe, aime jouer au ballon et dessiner des fusées. Elle ne se montre pas intéressée à l’idée d’intégrer Lisa au groupe des Copains du Coin. Elle semble avoir oublié qu’elle a aussi été la nouvelle de l’immeuble quelques temps auparavant! Heureusement, ses amis lui rafraîchissent la mémoire et fini par être la première à inviter Lisa à jouer avec eux.

Ce sont les personnages qui sont illustrés sur chacune des pages et l’environnement est simplement esquissé. Les doux traits crayonnés de Christine Tripp illustrent bien le propos à chacune des pages. Le texte, simple et concis, est parfaitement adapté aux lecteurs débutants.

Auteur(s) / illustrateur(s) : Larry Dane Brimmer & Christine Tripp
Maison d’édition: Scholastic
Année de publication: 2003
ISBN: 0439962730
Public cible: À partir de 6 ans.
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École de Tibi

école de tibiAujourd’hui, c’est la première fois que Tibi va à l’école. Il faut faire des kilomètres à pied, mais le petit garçon est heureux, avec son beau cahier tout neuf et son style quatre couleurs. Il va apprendre des tas de choses… Même des choses auxquelles il ne s’attend pas…

Ce roman s’adresse aux bons lecteurs. Il y a environ une quarantaine de mots par page, mais aucun chapitre et de très courtes phrases. Tibi a très, très hâte d’aller à l’école. Son grand frère, lui, redoute un peu plus la rentrée scolaire. L’histoire se déroule au Sénégal et Tibi vit dans une case. Sa mère est allée à l’école jusqu’à l’âge de 9 ans car ses parents trouvaient qu’il n’était pas utile qu’une fille aille à l’école. Son père vit en France où il construit des autoroutes. Plus tard, Tibi veut devenir joueur de soccer professionnel. À l’école, il fait preuve d’une grande générosité en partageant des feuilles de son cahier avec les élèves qui n’ont pas de matériel scolaire. C’est le début d’un apprentissage nouveau. Un petit roman bien écrit avec une intrigue intéressante, mais dont la représentation des personnages noirs est tout de même assez stéréotypée. Peut plaire.

Auteur(s) / illustrateur(s) : Zidrou & Frédéric Rébéna
Maison d’édition: Nathan Bouton acheter petit
Année de publication: 2013
ISBN: 9782092546949
Public cible: 7 ans et plus
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Vive la rentrée ! Même si j’ai un peu peur

Vive la rentrée même si j'ai un peu peurArthur rentre en CP ! Heureusement, Anissa est dans sa classe et l’école a l’air super. Mais qui est ce fantôme derrière la fenêtre ?

Publié dans la collection « Mes 100 premiers jours d’école » chez Gallimard, ce livre jeunesse contient un vocabulaire et un texte de taille adaptés aux enfants qui vivent leur première ou deuxième rentrée scolaire. Il y a également quelques mots écrits en lettres attachées.

Arthur est heureux et nerveux à la fois d’entrer à l’école. Sa meilleure amie depuis la maternelle, Anissa, le rassure. Anissa est noire et porte un afro joliment orné d’une barrette jaune. Sa présence est positive dans le récit et s’éloigne des clichés. Toutefois, d’autres personnages non-blancs sont affublés d’une représentation réductrice et stéréotypée. Par exemple, la maîtresse d’école est Amérindienne (on mentionne « Indienne d’Amérique » dans le récit), porte deux longues tresses, des boucles d’oreilles en plume et a « probablement un bison dans sa cour » (!).

Une petite erreur de mise en page en fin de livre : une devinette se retrouve sur la page des définitions, induisant ainsi le lecteur en erreur quant à la définition de l’expression « avoir les cheveux en bataille ». Somme toute un petit livre bien sympathique, mais malheureusement sans grand intérêt et peu adapté au lectorat québécois.

Auteur(s) / illustrateur(s) : Mathilde Bréchet & Amandine Laprun
Maison d’édition: Gallimard jeunesse
Année de publication: 2016
ISBN: 978207059289
Public cible: 6 à 8 ans.

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