Berceuses métissées

Des berceuses recueillies autour du monde pour un voyage musical tout en douceur!

Ouvrez vos oreilles sur le monde avec cet album abondamment illustré et accompagné d’un CD audio à écouter. De france à Cuba, de Tunisie au Brésil, d’Inde en Haïti, d’Espagne en France, de la Guinée en amérique latine, ces berceuses métissées nous font parcourir le monde. Chaque double-page présente une chanson accompagnée des paroles et d’une traduction vers le français. Sur le CD audio, des enfants chantent en espagnol, en arabe, en français, en créole haïtien, en malinké, en portugais, en yoruba ou en français. J’ai aimé la qualité de la production musicale et la chaleur des illustrations aux couleurs chatoyantes.

La berceuse yoruba Yemaya, originaire de Cuba, raconte l’origine de la déesse de la mer, la source de la vie qui protège bébé lorsqu’il dort. Akadissa, chantée en malinké et originaire de Guinée raconte l’heureux événement de la naissance d’un bébé d’un village qui célèbre avec des griots, chanteurs et joueurs de kora. La berceuse Dodo Ti pitit manman met en garde bébé du crabe qui peut le manger s’il ne dort pas. On retrouve également les berceuses traditionnelles Dalaka, Oulah ya oulah, Dounia, et Bajo de un boton. Un délice pour les yeux et les oreilles.

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BERCEUSES MÉTISSÉES

AUTEUR(S) : Zaf Zapha, Caroline Chotard, Laura Guéry & Charlotte Cottereau 
ÉDITION: Lacaza musique, 2021
ISBN: 9791094193174
PRIX: 37,95$
0 à 5 ans

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Vous aimerez peut-être Mbéla et la kora magique ou Les plus belles berceuses jazz. Essayez aussi Vodou, un documentaire jeunesse pour en apprendre plus sur la déesse Yemaya (entre autres!).

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Les esclaves de cumana

Vers l’an 1800, Pablo, jeune métis, enfant naturel d’une esclave africaine et d’un commerçant espagnol, vit une vie de chien dans le petit village de la forêt amazonienne où le sort l’a fait naître. Il y subit, jour après jour, les persécutions des fils légitimes de son père.

Fuyant les mauvais traitements et la dureté de sa condition, il part à la recherche de sa mère, que le commerçant a vendue, voici des années, pour l’éloigner.

Dans l’aventure qui l’emmène à travers plusieurs régions d’Amérique du Sud et lui fait affronter de nombreux dangers, Pablo va être aidé par deux Européens de passage, qui ne sont pas les premiers venus. Il s’agit du savant allemand Alexander von Humboldt et de son assistant français, le botaniste Aimé Bonpland, esprits éclairés, dont les travaux scientifiques et les prises de position humanistes vont marquer leur époque.

Je qui étonne d’abord dans ce livre, c’est sa manière d’emprunter des codes tant du côté de la bande dessinée que de l’album. Hybride, il se lit de manière peu commune, de cases en cases, avec les phrases qui commence ici et finissent là-bas. J’ai particulièrement aimé cet équilibre entre l’image et le texte: on a vraiment l’impression de voir un film image par image.

L’histoire est une incursion intéressant dans le passé et fait voyager en Australie. On apprend rapidement à connaître Pablo et son histoire. Par contre, il est rapidement relayé en second plan lorsque arrivent deux européens adultes dans l’histoire: un Allemand nommé Alexander von Humboldt et un Français nommé Aimé Bonpland, tous deux animés par la science et l’aventure. D’un coup, ce sont eux que le lecteur va suivre dans leur recherches de nouvelle plantes à identifier, d’animaux inconnus à découvrir et de contrées à cartographier. Ils vont défendre Pablo de ses méchants frères, ils vont lui écrire une lettre lui permettant de se rendre à l’école, puis ils le conduiront jusqu’à la ville où Pablo espère retrouver sa mère. Ce sont donc eux qui font avancer le récit. Laissé chez un prêtre, Pablo ne pourra pourtant pas aller à l’école et on fera de lui un esclave comme les autres, même si sa condition se révèle légèrement moins pire que celle d’esclaves noirs à cause du fait qu’il soit métis.

Un peu plus loin dans le récit, Pablo, s’étant enfui de chez le prête, se retrouvera sur un bateau à nouveau en compagnie des deux Européens et ces derniers le prendront de nouveau sous son aile. Ils l’achèteront afin qu’il échappe à une vie d’esclave pénible, l’aideront à trouver sa mère, embaucheront cette dernière dans leur villa comme employée et enverront Pablo à l’école. Bref, j’avais espéré lire le récit d’un jeune garçon métis en temps d’esclavage, mais c’est plutôt celui de deux européens et de leur générosité qui est raconté. En fin d’album, on retrouve un dossier pour en savoir plus sur Alexander von Humboldt et Aimé Bonplan (car oui, ils ont vraiment existé), ainsi que sur la traite des Noirs.

Un intéressant récit malgré tout, bien écrit et illustré, même si ce n’est pas vraiment l’histoire promise par le résumé en quatrième de couverture qui nous est raconté. Le sous-titre mentionne bien pourtant « Aimé Bonpland et Alexander von Humboldt en Amérique du Sud ».

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Les esclaves de Cumana
AUTEUR(S) : Olivier Melano 
ÉDITION: L’école des loisirs, 2015
ISBN: 9782211217255
PRIX: 22,95$
11 à 13 ANS

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Vous aimerez peut-être Catfish: Le voyage d’un esclave vers la liberté ou La statue de la liberté: quatre garçons racontent son histoire, deux livres jeunesse à la lisière entre l’album et la bande dessinée. Essayez aussi
Fechamos (on ferme), un album similaire dont l’histoire se déroule aussi en Amérique du Sud.

Fechamos (On ferme)

Le musée ferme ses portes. Il n’a plus d’argent, il n’intéresse plus personne.

Pour la dernière fois, le gardien Edson Arantes fait tinter sa cloche. On ferme, « Fechamos ! « .

Qui sauvera de l’oubli la grande météorite, la collection de papillons, le crâne du premier Homme, les masques ticunas ?

Il y a de ces albums qu’on lit juste au bon moment. Cela a été le cas pour moi et Fechamos (on ferme). Ce livre m’a ému par sa beauté, sa simplicité et son message. Même si le point de départ de l’histoire, l’incendie du musée national de Rio de Janeiro en 2018, est réel, c’est une une fable universelle sur le sauvetage de l’art, du patrimoine et de la culture qui nous est racontée.

Ce gardien désespéré, généreux, inquiet du sort de la mémoire culturelle collective de son pays, parvient a sauver une partie du patrimoine et à le rendre aux mains du peuple, dans la rue, sans distinction de classe sociale.

Les illustrations, découpées en planches et séquences rappelant la bande dessinée, allient profondeur et raffinement. Fechamos (on ferme) est un livre qui permet d’entamer une discussion sur la transmission, sur la culture, sur l’identité. Son format géant en fait un bon candidat pour une exploitation auprès d’un groupe d’enfants. J’ai adoré. Ne passez pas à côté!

Coup de coeur!

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Fechamos (on ferme)
AUTEUR(S) : Gilles Baum & Régis Lejonc 
ÉDITION: Éditions des éléphants, 2020
ISBN: 9782372730914
29,95$
5 ANS ET PLUS

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Vous aimerez peut-être Vodou, un documentaire sur cette croyance dont on retrouve plusieurs adeptes au Brésil. Essayez aussi Veux-tu lire avec moi?, un album dont l’histoire se déroule au Brésil, ou encore Le libraire de la Favela, un roman dont l’histoire se déroule aussi dans ce pays.

Ailleurs

Ailleurs amnesty international talents hautsUn album sur les drames, les déracinements et les espoirs des enfants du monde qui rêvent d’un ailleurs. En douze doubles pages, les mots poétiques de David Guyon et les images puissantes d’Hélène Crochemore mettent au jour les drames, les déracinements mais aussi les espoirs qui habitent tous les enfants du monde qui rêvent, où qu’ils soient, d’un ailleurs.

Chaque double page de cet album sur les inégalités sociales met en opposition un enfant d’un pays où la vie est difficile (qu’on imagine comme étant des pays pauvres ou en voie de développement) et un enfant où la vie est facile (qu’on imagine comme étant l’occident). Par exemple: « Dans mon pays, les enfants sont des petits soldats » VS « Dans mon pays, les enfants ont des petits soldats » (jouets avec lesquels jouer).

L’album aborde en faisant usage d’une singulière économie de mots des concepts complexes tels que le privilège, la fracture numérique, la guerre, le travail des enfants, le droit du sol, la nationalité, les inégalités, la pauvreté et la structure familiale. Bien entendu, les personnes qui sont illustrées dans le livre viennent de différents pays: ceux venant de pays non occidentaux ne sont pas toujours noirs et ceux venant de pays riches ne sont pas toujours blancs. De plus, la pauvreté n’est pas toujours là où on le pense: les auteurs ont bien mis en lumière la pauvreté qui existe aussi dans les pays riches.

Chaque double page requiert ainsi qu’on s’y attarde et demande réflexion. Les illustrations offrent un autre niveau de lecture et contextualisent le texte de manière poétique. J’ai beaucoup aimé cet album et il m’a habité plusieurs jours après l’avoir terminé.

Pistes d’exploitation en milieu scolaire:

  • T’identifies-tu plus aux expériences racontées sur les pages de droites ou de gauche? Pourquoi?
  • À la page huit, pourquoi dit-on que « dans ton pays, les nuits sont blanches »?
  • Que dit de notre société la manière dont nous traitons nos pauvres?
  • Aux pages 20-21, on peut lire « Dans mon pays, quand je regarde la mer, je vois la terre. dans ton pays, quand tu regardes la mer, tu vois la mer. » D’après-toi, qu’est-ce que cela signifie?

 

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AilleursBouton acheter petit
AUTEUR(S) : David Guyon & Hélène Crochemore
ÉDITION: Talents Hauts et Amnesty International, 2019
ISBN: 9782362662744
27,95$
11 ANS et plus

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Vous aimerez peut-être D’un monde à l’autre, ou encore Lily, deux albums pour la jeunesse sur la immigration. Essayez aussi Moi, Dieu merci qui vis ici.

d'un monde a l'autre    lily    moi dieu merci qui vis ici

 

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Vodou

Vodou éditions père fouettard

Loin des clichés effrayants, ce documentaire illustré propose aux enfants et aux plus grands une première approche du vodou, de son histoire stupéfiante, ses dieux et ses esprits fascinants, ses rituels et ses croyants, sa culture sans frontière. De l’Afrique à l’Amérique, des masques rituels aux zombies, des anciens royaumes jusqu’aux danses contemporaines !

Ce qu’on retient de la lecture de cet album, c’est qu’il y a de nombreuses manières de croire au Vodou et de prier ses Dieux et Esprits, différentes selon les pays et les gens. Il existe peu de livre pour enfants qui aborde la thématique du Vaudou d’une manière informative. Les représentations de ces croyances en littérature jeunesse est souvent limitée à la poupée qu’on pique pour faire du mal. Ici, on parle plutôt du vodou sans jugement occidental mal placé. Car si le vodou a effrayé les premiers Européens venus en Afrique car ils pensaient qu’ils ressemblaient au Diable, le vodou en soit n’est ni bon, ni mauvais: ce sont plutôt les croyants qui l’utilisent pour faire des choses bonnes ou mauvaises, comme dans toute religion. Au cours de notre lecture de ce livre, on apprend notamment que les vodou sont des esprits invisibles et que pour avoir une vie meilleure, les humains peuvent demander leur aide en communiquant avec eux de différentes manières. On apprend aussi que le vodou est une religion, un ensemble de pratiques magiques, une façon de vivre et de penser, une philosophie.

vodou éditions père fouettard 2

Dans ce livre, les auteurs ont choisi la transcription des noms vodou rencontrée le plus communément dans le golfe du Bénin, tout en mentionnant bien qu’elle varie dans d’autres régions du monde. Mais on découvre tout même comment deux déesses peuvent être représentées et appelées différemment d’un pays à l’autre, comme Mami Wata au Bénin et Yemaya à Cuba (et j’ajouterais Iemanja au Brésil!). Le tout est expliqué avec des mots accessibles d’un point de vue historique et sociologique. Les enfants comprendront le lien entre le vodou et l’esclavage, ou celui entre les bocios (sortes de barrages installés devant les villages, les maisons ou les champs) et la poésie, ou encore l’importance du culte des ancêtres. En conclusion, on mentionne que des nouveaux vodou sont créés encore aujourd’hui et on présente certains éléments originaires du vodou (comme les zombies haïtiens). On retrouve aussi un lexique en fin d’ouvrage.

Mes recherches m’indiquent qu’aucune personne afrodescendante n’a participé à la réalisation de cet album (!), qui pourtant concerne et parle des personnes racisées et de leur rapport au monde. Quelle occasion ratée de donner une voix aux personnes opprimées et de leur donner le loisir de parler pour elles-mêmes. Dommage.

Petit bémol pour la présence de certaines tournures de phrase à l’européenne, dont l’utilisation du mot « hommes » pour parler de l’humanité toute entière, ou encore de la locution « à Haïti » plutôt que « en Haïti ». Rien de très grave tout de même, et certainement pas assez pour que vous passiez à côté de cet album extrêmement intéressant. Voilà donc un très beau livre réussi, vachement bien réalisé en partenariat avec le Château Musée Vodou qui en a assuré l’exactitude scientifique.

vodou fouettard 3

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VodouBouton acheter petit
AUTEUR(S) : Camille Tisserand (illustratrice), sous la direction de Florent Grandin et Gaïa Mugler
ÉDITION: Père Fouettard, 2019
ISBN: 9782371650459
PRIX: 25, 95$
À PARTIR DE 10 ANS

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Vous aimerez peut-être Où es-tu Iemanja?, un livre jeunesse sur les célébrations de la déesse vodou des rivières lors du nouvel an brésilien. Essayez aussi La sanza de Bama, un documentaire pour enfants sur un instrument de musique en lien avec les croyances vodou.

ou es tu iemanja     sanza

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Ma cabane du bout du monde

Ma cabane du bout du monde agrumePas facile de choisir où et comment construire la cabane de ses rêves, dans laquelle il fera bon habiter… Avant de commencer son projet, Lucile décide de partir chercher des idées autour du monde. C’est ainsi qu’elle rencontre Erik qui vit bien au chaud dans sa cabane de bois dans une fôret de Suède, Ana et son perroquet, hauts perchés dans leur cabane nichée à la cime d’un arbre au Costa Rica, Antonio et sa cabane sur l’eau, Victor et sa cabane de pierre sur les hautes montagnes, l’igloo de Sakari, la petite isba d’Aliocha, la yourte de Gantulga… Riche de toutes ses découvertes, Lucile sait maintenant ce qu’il y aura dans sa cabane : une corde pour y monter, un téléscope, un coffre à trésor, une cheminée, un passage secret, un atlas, une guitare et beaucoup de place pour les amis…

On se régale des illustrations dxe Sarah Loulendo riches en détails et lumineuses. Le personnage principal, une petite fille noire aux cheveux crépus, aurait pu être éclipsée par le catalogue de maisons du monde qu’elle visite. Au contraire, nous savons qu’elle s’appelle Lucie et au fur et à mesure que notre lecture avance, on se rend compte qu’on n’aurait voulu faire cette tournée des cabanes du monde avec personne d’autre qu’avec elle. Chaque double page révèle un paysage magnifique qu’on ne se tanne jamais d’admirer. J’ai adoré la musicalité du texte, qui décrit bien chaque maison en peu de mots. J’ai adoré !

Coup de cœur !

Sarah Loulendo est une illustratrice française. 

Sarah Loulendo

Auteur(s) / illustrateur(s) : Emmanuelle Mardesson & Sarah Loulendo
Maison d’édition: L’AgrumeBouton acheter petit
Année de publication: 2019
ISBN: 9791090743915
Public cible: À partir de 5 ans
Vous aimerez peut-être: Belle Maison, un album jeunesse magnifique où le personnage principal est une habitation.

Belle maison Sarbacane Brunet

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Histoires pour garçons qui veulent changer le monde : Destins d’hommes géniaux qui ont fait la différence sans tuer de dragons

Histoires pour garçons qui veulent changer le mondeUne fabuleuse collection de 100 portraits d’hommes célèbres ou pas, d’aujourd’hui et d’hier, qui ont décidé de changer le monde en faisant preuve de compassion, de générosité et de confiance en soi.

Quand j’ai d’abord aperçu ce livre sur diverses plateformes de critiques de livres jeunesse, je n’ai pas pu m’empêcher de lever les yeux aux ciel. Je me suis dit: « Ben, voyons. Les garçon mènent déjà le monde. A-t-on besoin d’un livre qui ne parle que de ce que des hommes ont fait alors que leurs histoires sont déjà racontées partout au détriment de femmes qui ont aussi changé le monde, mais qui sont ignorées par l’Histoire ? Quelle pertinence pour un tel ouvrage ? » Mais bon, je me suis promis de le lire avant d’émettre une opinion dessus et de laisser à ce livre la chance de me convaincre de sa raison d’être.

J’ai finalement découvert un livre plutôt intéressant où l’on part à la rencontre de dizaines de garçons et d’hommes qui ont défié les stéréotypes de genre, qui ont mené une vie normale, qui ont surmonté leurs craintes, qui ont aidé les autres, qui ont défendu des valeurs de respect et de générosité, ou qui n’ont pas hésité à montrer à la face du monde que les hommes ont bien le droit de se montrer aussi sensibles que courageux. 

Il y a plusieurs hommes noirs dans ce livre, dont le président américain Barack Obama, l’écrivain rastafarien Benjamin Zephaniah, le sportif Dereck Redmond qui s’est blessé lors d’une épreuve olympique mais a tout de même tenu a terminer la course, Don McPherson, Frank Ocean, Frederick Douglass, Neil Degrasse Tyson, Mohamed Ali, Neil Degrass Tyson, le président sud-africain Nelson Mandela, ou encore John Carlos et Tommie Smith qui ont levé le poing lors des jeux olympiques de 1968 pour dénoncer l’inégalité raciale aux États-Unis, etc. Certaines histoires sont moins développées que d’autres mais dans l’ensemble, ce livre donne à voir un panorama de personnes inspirantes et qui ont osé faire les choses différemment. D’ailleurs, le titre anglais me semble plus approprié: « Stories For Boys Who Dare To Be Different », qui pourrait se traduire par « Histoires pour garçons qui osent être différents des autres ». Personnellement, j’aurais opté pour une traduction qui se rapproche davantage du titre original. Déjà, ça m’aurait moins rebuté au départ ! 😉

En quatrième de couverture, il est écrit « Vous ne trouverez ni super-héros ni princesse en détresse dans ce livre ! » Et c’est bien vrai. Tout lecteur de ce livre pourra s’y reconnaître et réalisera qu’avoir des supers pouvoirs n’est pas nécessaire pour être une « super » personne !

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Auteur(s) / illustrateur(s) : Ben Brooks & Quinton Winter
Maison d’édition: Mazarine Bouton acheter petit
Année de publication: 2018
ISBN: 9782863744970
Lectorat cible: À partir de 11 ans
Vous aimerez peut-être On n’est pas des super-héros, un livre féministe qui parle aux garçons.

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Elle a persisté autour du monde

elle a persisté autour du monde 13 femmes qui ont changé l'histoirePartout sur la planète, les femmes aspirent à se rendre jusqu’au bout de leurs rêves. Depuis longtemps, elles prennent la parole, se tiennent debout et luttent pour ce qui est juste. Et ce, même si certains affirment qu’elles devraient plutôt se taire. L’auteure Chelsea Clinton présente un groupe de 13 femmes incroyables qui ont changé le cours de l’Histoire : Marie Curie, Sor Juana Ines de la Cruz, Viola Desmond, Sissi Lima do Amor, Leymah Gbowee, Caroline Herschel, Wangari Maathai, Aisha Rateb, J.K. Rowling, Kate Sheppard, Yuan Yuan Tan, Mary Verghese et Malala Yousafzai.

Ce livre est vraiment fantastique ! On y retrouve des personnalités connues et souvent présentées dans les livres jeunesse, telles que Marie Curie ou Wangari Maathai. Mais on y découvre aussi des personnalités moins connues, issues de divers domaines: les sciences, les arts, les sports ou de la politique. Chaque double page s’intéresse dont à une personne et l’accent est mis sur leur détermination à abolir les barrières et à repousser le statu quo. Plusieurs femmes noirs sont représentées: Viola Desmond qui a refusé de laisser sa place dans la section réservée aux blancs d’un cinéma canadien, Wangari Maathai qui a planté des millions d’arbres et Leymah Gbowee qui a travaillé pour la paix en Afrique. Au début du livre, ont voit également une petite fille noire qui lit à la bibliothèque et qui s’éveille au courage de tes ses femmes. Un très bon livre !

Elle a persisté autour du monde 2Elle a persisté autour du monde 3Elle a persisté autour du monde 4Elle a persisté autour du monde 5

Auteur(s) / illustrateur(s) : Chelsea Clinton & Alexandra Boiger
Maison d’édition: Scholastic Bouton acheter petit
Année de publication: 2019
ISBN: 9781443173766
Lectorat cible: 6 à 11 ans.

Vous aimerez peut-être: Ces femmes incroyables qui ont changé le monde, écrit par Kate Pankhurst, ou encore Histoires du soir pour filles rebelles, écrit par Elena Favilli & Francesca Cavallo.

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Le chocolat

le chocolat ricochetUne invitation à découvrir le chocolat, de la culture des cacaoyers à ses différentes formes de dégustation en passant par sa fabrication industrielle ou artisanale, ainsi que son histoire et ses caractéristiques nutritives.

Voici le deuxième titre de la collection « Je sais ce que je mange » des éditions Ricochet que je lis. On y retrouve la même qualité à laquelle on nous a habitués et on en apprend beaucoup sur le chocolat, sur ses utilisations dans diverses traditions culinaires mondiales (par exemple le mole du repas traditionnel mexicain et le xocoatl des premières nations sud américaines). On apprend aussi les difficultés à cultiver (à la main!) le cacaoyer, les quatre principales variété de cacao et le faible rendement en fruits de cet arbre fragile. Les jeunes lecteurs se familiariseront avec des concepts tels que le commerce équitable, la pauvreté des cultivateurs, l’écabossage, la torréfaction des fèves, le conchage, la production mondiale de chocolat et les chocolateries. On retrouve en fin d’ouvrage une section infographique dont le texte est en lettres attachées. Voilà un très bon livre que je recommande sans hésitation !

chocolat éditions ricochet 3

Je remercie les éditions Ricochet de m’avoir offert ce livre. 

Auteur(s) / illustrateur(s) : Sandrine Dumas Roy & Nicolas Gouny
Maison d’édition: Les éditions du RicochetBouton acheter petit
Année de publication: 2019
ISBN: 9782352632092
Public cible: À partir de 8 ans

Vous aimerez peut-être Dans la même collection, il y a Les bananes.

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La nuit du tatou : un conte aymara de la forêt péruvienne

La nuit du tatou un conte aymara de la forêt péruvienneIl y a bien longtemps, la nuit n’existait pas. Le soleil brillait sans cesse; la lumière et la chaleur accablaient les êtres vivants. Mais un jour, Niva, la maman de Cochipil, découvrit que la souris, elle, avait une petite nuit. Acceptera-t-elle de prêter sa nuit ?

Les contes me plaisent. Il y a quelque chose de rassurant dans un conte, vous ne trouvez pas ? La quête, la répétition des épreuves, le dénouement et tout rentre dans l’ordre. Dans La nuit du tatou, le personnage principal est la nuit. Oui, oui, celle qui nous enveloppe lorsqu’on dort. Ici, la nuit peut être trop courte, trop longue, trop absente ou juste comme il faut. Idéal pour l’histoire avant le dodo des enfants. Marie-Célie Agnant signe un texte beau, poétique et efficace. On y apprend d’ailleurs pourquoi les tatous sont des animaux nocturnes !

Marie-Célie Agnant est une auteure haïtienne.

marie célie agnant

Auteur(s) / illustrateur(s) : Marie-Célie Agnant & Véronica Tapia
Maison d’édition: Les 400 Coups
Année de publication: 2008
ISBN: 9782895403821
Public cible: 4 à 6 ans.

Vous aimerez peut-être: De la même auteure, il y a L’oranger magique.

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