Kariba

Résumé: Sibu vit sur les rives du Zambèze. Elle est sans nouvelles de son père parti travailler sur le grand barrage de Kariba. Grâce à ses étranges pouvoirs qui la lient aux animaux de la région, elle décide de partir à sa recherche et de remonter le fleuve. Elle est accompagnée par Amedeo, le fils de l’ingénieur en chef de Kariba. Une sensibilisation à la protection de l’environnement.

Lectorat cible : 9 à 13 ans

Autrice : Daniel Clarke & James Clarke

Édition : Vents d’ouest, 2020

ISBN : 9782344040546

Prix : 32,95$

Appréciation: Les enfants de cette bande dessinée apprendront à se connaître malgré leurs différences. Malgré des visages inexpressifs et un trait inégal, les dessins et couleurs apportent profondeur et lumière. Des scènes d’action et de conflits armés ponctuent le récit. Les transformations fantastiques de Siku se déploient de cases en cases lors de moments charnières du récit. Par le biais de ce récit fantastique, Daniel et James Clarke évoquent le déracinement des tribus dont les foyers et terres sont détruites par la construction de barrages. Cette fiction n’est pas sans rappeler le destin tragique de nombreux peuples dont le territoire est détruit par l’avidité de compagnies souhaitant exploiter les ressources qui s’y trouvent. 

Vous aimerez peut-être: Les bandes dessinées Lulu et Nelson, En vie et Les esclaves de Cumana.

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Zibeline (tome 1): Sur l’autre rive

Quand, à huit ans, on est propulsée dans un monde inconnu… Une seule solution : se faire de nouveaux amis! Une seule envie : retrouver sa famille!

Tannicia a huit ans, un caractère bien trempé et un destin hors du commun. Après une dispute avec son grand frère, alors qu’elle part en ronchonnant chercher de l’eau à la rivière, elle est capturée par un sorcier pour servir de victime sacrificielle lors d’une cérémonie vaudou. Bon, déjà, j’ai décroché à partir de ce moment-là. Encore une histoire où le vodou est présenté comme quelque chose de magique, de dangereux, de sauvage et de mal. Ugh. Les méchants sont vodouisants, les gentils ne le sont pas. Bonjour les stéréotypes! Mais bon, j’ai laissé sa chance au coureur et j’ai continué ma lecture en espérant que les auteurs se reprennent.

Un peu plus loin dans l’histoire, Tannicia finira par s’échapper de ses ravisseurs grâce à son fort caractère, mais se retrouvera bien malgré elle propulsée dans un univers inconnu peuplé d’animaux de la jungle anthropomorphisés. Et voilà, encore un. Le personnage principal est noir, et se retrouve confronté à des lions, des singes et des crocodiles. Encore une fois, je me suis dit: « Bon, ok, ça se passe dans la jungle, passons… » Mais je n’ai pas pu m’empêcher d’être agacée. Parce que ce n’est pas vraiment la jungle. C’est un monde imaginaire inventé par l’auteur, un monde qui n’existe même pas dans la réalité des personnages, qui est parallèle à leur univers. De tous les mondes imaginables qui auraient pu être inventés, c’est celui-là que les auteurs (2 Blancs et 1 Algérien) ont choisi. Ouf.

Dans ce nouveau monde, Tannicia devra changer de nom, pour suivre les coutumes locales. Ce n’est pas sans rappeler le traitement réservé aux millions d’esclaves qui ont été arrachés à leur pays et à qui on a donné des noms qui n’étaient pas les leurs… Tannicia sera réfractaire au début à ce changement de nom, mais finira par en choisir un et ce sera le titre de la série: Zibeline.

Ce premier tome se termine sur une note intrigante pour donner le goût de poursuivre la série. Ce ne sera pas mon cas, je vais passer. Next…

Zibeline, 1: Sur l’autre rive
AUTEUR(S): Régis Hautière, Régis Goddyn & Mohamed Aouamri
ÉDITION: Casterman, 2019
ISBN: 9782203166899
PRIX: 26,95$
9 ans et plus

Ce livre vous a plu?
Vous aimerez peut-être Lulu et Nelson, Les enfants du Bayou ou Les enfants d’ailleurs, trois bandes dessinées d’aventure que j’ai personnellement préféré à Zibeline.

La promesse du fleuve

La promesse du fleuveOdilon rêve de trouver Terre promise, une île dont lui parlait sa mère autrefois, et où il pourrait vivre en paix avec sa sœur Babette. Pour échapper à la guerre contre les hommes-oiseaux, ils embarquent tous les deux sur le radeau d’un poète qui descend le fleuve en quête d’aventure. Ils découvrent ensemble des lieux merveilleux et effrayants et des compagnons différents et victimes d’exclusion.

Quelle belle découverte! J’ai été transportée dans l’univers d’Odilon et Babette dès les premières pages. J’ai aimé le voyage des personnages principaux, les rencontres qu’ils ont faites en cours de route et les diverses populations rencontrées. Très tôt dans l’histoire, les deux enfants feront la connaissance de Dammal, un poète à la recherche de nouveauté et d’inspiration dans sa vie. Alors que Dammal part à la recherche de quelque chose, Odilon et Babette fuient quelque chose. Cet état de fait fera d’eux de bons compagnons de voyage alors qu’ils se déplacent sur le fleuve. L’eau est d’ailleurs omniprésente dans le récit et nous accompagne jusqu’à la fin.

L’un des premiers endroits où s’arrêteront les protagonistes sera une ville assez étrange qui n’accueille pas bien les étrangers. La première description de Dammal arrive d’ailleurs en page 33 alors qu’ils doivent demander un permis pour pouvoir circuler librement dans cette ville à une employée responsable de l’émission desdits permis. Celle-ci n’a pas de problème à émettre une demande d’intégration pour Odilon et Babette (deux enfants blancs), mais voit d’un mauvais œil que l’homme veuille s’installer ici:

Elle regarde Dammal en haussant un sourcil. Il est trop grand, trop maigre, avec des pommettes trop saillantes. Sans parler de ses cheveux crépus qui forment une boule autour de sa tête. Paule n’en a jamais vu de pareils. Mais, surtout, le noir de sa peau contraste avec cette ville si blanche. (p.33)

L’employée (Paule), sera d’ailleurs soulagée d’apprendre que Dammal ne veut que visiter la ville et non pas s’y établir. Cette situation est annonciatrice du climat toxique et raciste qui sévit dans la ville, alors qu’on fera la rencontre de deux jeunes filles amoureuses que les citadins lapident en pleine rue à cause de leur orientation sexuelle. Babette, Odilon et Dammal ne s’attarderont pas plus que nécessaire dans cette ville inhospitalière et amèneront les amoureuses avec eux dans leur périple.

C’est donc l’histoire d’un voyage, mais la finalité de celui-ci est plutôt flou au début. Je me suis demandée à une ou deux reprises où est-ce que l’auteure s’en allait avec tout ça. Heureusement, le récit se resserre assez rapidement et la galerie de personnages attachants rend la lecture somme toute agréable. Par contre, aucun personnage ne se démarque vraiment. Des les premières lignes, ont suit Dammal, mais dès l’arrivée de Babette et Odilon, il s’efface derrière les deux enfants. J’aurais voulu qu’il soit plus affirmé et garde son statu de personnage principal.

Le récit véhicule des valeurs de tolérance à la différence et l’importance d’apprendre à connaître une personne avant de la juger. Le rythme est bien soutenu et on n’a pas du tout le temps de s’ennuyer en lisant ce livre. Celui-ci plaira aux amateurs de quêtes, de récits de voyage et d’histoires fantastiques. À découvrir!

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La promesse du fleuveBouton acheter petit
AUTEUR(S) : Annie Bacon
ÉDITION: Castelmore, 2019
ISBN: 9782075123761
Prix: 9,99$
11 à 15 ANS

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Vous aimerez peut-être L’attaque des cubes ou encore Horizon: L’écrasement, deux romans d’aventure pour les bons lecteurs.

L'attaque des cubes Marine Carteron    Horizon 1 L'écrasement

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Ailleurs

Ailleurs amnesty international talents hautsUn album sur les drames, les déracinements et les espoirs des enfants du monde qui rêvent d’un ailleurs. En douze doubles pages, les mots poétiques de David Guyon et les images puissantes d’Hélène Crochemore mettent au jour les drames, les déracinements mais aussi les espoirs qui habitent tous les enfants du monde qui rêvent, où qu’ils soient, d’un ailleurs.

Chaque double page de cet album sur les inégalités sociales met en opposition un enfant d’un pays où la vie est difficile (qu’on imagine comme étant des pays pauvres ou en voie de développement) et un enfant où la vie est facile (qu’on imagine comme étant l’occident). Par exemple: « Dans mon pays, les enfants sont des petits soldats » VS « Dans mon pays, les enfants ont des petits soldats » (jouets avec lesquels jouer).

L’album aborde en faisant usage d’une singulière économie de mots des concepts complexes tels que le privilège, la fracture numérique, la guerre, le travail des enfants, le droit du sol, la nationalité, les inégalités, la pauvreté et la structure familiale. Bien entendu, les personnes qui sont illustrées dans le livre viennent de différents pays: ceux venant de pays non occidentaux ne sont pas toujours noirs et ceux venant de pays riches ne sont pas toujours blancs. De plus, la pauvreté n’est pas toujours là où on le pense: les auteurs ont bien mis en lumière la pauvreté qui existe aussi dans les pays riches.

Chaque double page requiert ainsi qu’on s’y attarde et demande réflexion. Les illustrations offrent un autre niveau de lecture et contextualisent le texte de manière poétique. J’ai beaucoup aimé cet album et il m’a habité plusieurs jours après l’avoir terminé.

Pistes d’exploitation en milieu scolaire:

  • T’identifies-tu plus aux expériences racontées sur les pages de droites ou de gauche? Pourquoi?
  • À la page huit, pourquoi dit-on que « dans ton pays, les nuits sont blanches »?
  • Que dit de notre société la manière dont nous traitons nos pauvres?
  • Aux pages 20-21, on peut lire « Dans mon pays, quand je regarde la mer, je vois la terre. dans ton pays, quand tu regardes la mer, tu vois la mer. » D’après-toi, qu’est-ce que cela signifie?

 

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AilleursBouton acheter petit
AUTEUR(S) : David Guyon & Hélène Crochemore
ÉDITION: Talents Hauts et Amnesty International, 2019
ISBN: 9782362662744
27,95$
11 ANS et plus

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Vous aimerez peut-être D’un monde à l’autre, ou encore Lily, deux albums pour la jeunesse sur la immigration. Essayez aussi Moi, Dieu merci qui vis ici.

d'un monde a l'autre    lily    moi dieu merci qui vis ici

 

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Mon amie la pluie

Mon amie la pluie etta kanerPourquoi pleut-il? D’où vient le tonnerre? Pourquoi les plantes ont-elles besoin d’eau? Les petits n’auront qu’à soulever le rabat de chaque page pour satisfaire leur curiosité et apprendre l’essentiel sur des phénomènes qui les touchent de près.

Ce livre invite les enfants à explorer le monde avec délice et curiosité. Des explications claires sous les rabats feront connaître aux jeunes lecteurs la science de la pluie et les sujets qui en découlent. On y apprend par exemple pourquoi les odeurs semblent différentes après une averse, pourquoi la pluie tombe du ciel et à quoi ressemble une goutte de pluie.

Dès les premières pages, on rencontre un garçon noir non nommé qui demande à un interlocuteur invisible « Qui aime la pluie? ». Suivra au cours des pages suivantes toutes les raisons qui font en sorte qu’on aime la pluie. On revoit le garçon noir à quelques reprises seulement : au retour des courses avec sa famille, à la plage avec des amis, puis à la toute dernière page où il demandera au lecteur « Et toi, pourquoi aimes-tu la pluie? ». Les illustrations manquent un peu de clareté, mais il y a un soucis de représenter des personnes de toutes origines et de toutes capacités physiques. Cela a été pour moi une belle lecture informative! J’ajouterais ce livre à une mise en réseau sur les phénomènes climatiques ou sur les saisons auprès d’une classe de de premier cycle du primaire sans hésiter. Recommandé.

Empruntez ce livre à votre bibliothèque municipale!
Mon amie la pluie
AUTEUR(S) : Etta Kaner & Marie Lafrance
ÉDITION: Scholastic, 2007
ISBN: 9780439942492
À PARTIR DE 4 ANS

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Vous aimerez peut-être Pourquoi je dois économiser l’eau?, aussi publié chez Scholastic. Essayez aussi Par ici, la pluie!, une histoire empreinte d’une douce tranquillité.

par-ici-pluie     La princesse de l'eau claire

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Pour quelques gouttes d’eau

Pour quelques gouttes d'eauChaque jour, Zahina accompagne son père chercher l’eau au puits, une eau précieuse et rare dans son pays chaud. Malheureusement, chaque jour, elle en renverse un peu, à peine quelques gouttes, mais suffisamment pour que cela la rende triste. Et pourtant…

Cet album jeunesse véhicule un message positif. On y apprend la valeur de la patience et du partage. Les jolies illustrations de couleur neutre sont embellies par l’éclat des habits colorés des personnages. Les prises de vue dynamisent également la mise en page, par exemple lorsqu’on ne voit que les pieds de Zahina, ou encore lorsqu’on voit en vol d’oiseau à travers les branches d’un arbre un petit bébé lové dans un berceau. Le texte doux et musical nous transporte avec facilité dans ce monde imaginé par Anne Jonas et Marie Desbons. Une audiodescription est disponible en ligne: c’est ici!

 

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Auteur(s) / illustrateur(s) : Anne Jonas & Marie Desbons
Maison d’édition: Le buveur d’encreBouton acheter petit
Année de publication: 2018
ISBN: 9782914686808
Public cible: 6 à 10 ans
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lion et la galette de mil

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Mon bébé

mon bébé jeanette winter.jpgUn conte naïf décrivant la tradition des femmes du Mali de peindre avec de la boue et des feuilles le bologan, cette étoffe aux motifs traditionnels. La jeune Nakunté parle à son futur bébé tout en peignant le bologan qu’il portera à sa naissance. Elle le met déjà en garde contre le scorpion, le tigre, le crocodile, elle lui raconte la vie quotidienne, elle le prépare à la vie. Sa peinture est rythmée par le roulement des tam-tams, les bruits du serpent blanc et du léopard.

« Whoush ! » fait le vent qui souffle à travers la savane jusqu’au village de Nakunté. « Whoush! » fait le vent brûlant qui sèche les tissus bogolan accrochés sur des branches de calebassiers. Dès les premières lignes, j’ai été transporté au Mali et j’ai découvert l’enfance de Nakinté Diarra, une femme qui a vraiment existé et qui peint avec de la boue des étoffes appelées bogolan, selon une tradition vieille de plusieurs siècles. À la lecture de cet album, on apprend que les tissus du bogolan sont utilisés tout au long de la vie, pour les mariages, pour envelopper les nouveau-nés ou pour les enterrements. Les couleurs utilisés par l’auteure sont vives et franches, créant de magnifiques toiles à chaque page. On a ici un récit du quotidien malien, somme toute assez éloigné de la réalité occidentale, mais qui ne présente pas les personnages et les traditions africaines comme exotiques. Au contraire, elles sont normalisées et légitimées. Plusieurs fois dans le texte, le personnage principal s’adresse directement à son bébé; on assiste alors à une conversation entre une femme noire et sa progéniture, sans que la présence d’un lecteur blanc ou occidental soit sous-entendue. Elle prépare la venue de son enfant, lui parle de la beauté de la vie, des étoiles, des animaux, des plantes, qui lui tarde de lui montrer. Et quelle chance d’assister à ce moment d’intimité. J’ai beaucoup aimé cet album !

Auteur(s) / illustrateur(s) : Jeanette Winter
Maison d’édition: Gallimard Jeunesse
Année de publication: 2007
ISBN: 2070544958
Public cible: 3 à 6 ans.
Vous aimerez peut-être: De la même auteure, il y a Les couleurs de la pluie.

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Tiens-toi droite

Tiens-toi droite Rémi courgeonA Djougou, Adjoa entend sans cesse qu’elle doit se tenir droite alors qu’elle porte de lourds paquets sur la tête. Un jour, le fardeau est tellement lourd qu’elle le pose et y découvre un revolver chargé. En décidant de transformer le colis, elle va en même temps prendre sa vie en main. Une évocation de la vie des femmes africaines.

C’est d’abord le format inhabituel de cet album qui frappe: Très long et étroit, il évoque le propos du livre et son personnage principal, une jeune fille (puis, femme) africaine fière et élégante qui grandit la tête haute, transportant toute sortes de choses sur sa tête. Le texte, touchant et bien écrit, raconte son histoire sans tomber dans le piège de la pitié ou de l’exotisme, tel qu’on le voit souvent lorsque l’Afrique est abordée en littérature jeunesse. Les femmes de ce livre vivent leur vie et ne doivent rien à personne. Elles naissent, grandissent et vive la tête haute et son maîtres de leur destin. Un très bel album que je vous suggère vivement !

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Auteur(s) / illustrateur(s) : Rémi Courgeon
Maison d’édition: MilanBouton acheter petit
Année de publication: 2018
ISBN: 9782745994691
Lectorat cible: À partir de 8 ans.

Vous aimerez peut-êtreGros Chagrin, un album du même auteur.

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Yatandou

yatandouChaque jour, à l’ombre du baobab, Yatandou pile le mil avec les femmes de son village. Toutes ensemble, elles rêvent d’une vie meilleure…

Ce sont d’abord les illustrations qui m’ont marqué à la lecture de cet album. Faites de coups de peintures et de couleurs chaudes, elles sont pleines de reliefs et de détails. Le texte comprend quelques mots en bambara. Ce livre d’images s’adresse aux enfants âgés de 10 ans et plus qui lisent déjà de bons romans. Les femmes occupent une place centrale dans le récit. Elles s’organisent pour faire de leur existence une vie meilleure. Un livre excellent !

Auteur(s) / illustrateur(s) : Gloria Whelan & Peter Sylvada
Maison d’édition: Le Sorbier
Année de publication: 2008
ISBN: 9782732039190
Lectorat cible: 10 ans et plus

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Les écoles du bout du monde: Le trésor de Kolgrogogo

Le trésor de KolgrogogoAu village de Kolgrogogo, Boniface se rend à l’école par un sentier de brousse, comme d’habitude. Sauf que ce matin, il trouve une bague en or sur le chemin ! Au cours de la journée, tout va mal pour Boniface et le garçon se demande si le trésor n’est pas la cause de tous ses malheurs. Que peut-il bien faire de cette bague maudite ?

Ce roman lumineux nous plonge dans le quotidien d’un garçon gentil et vif d’esprit au Burkina Faso. Le texte se lit facilement et se présente dans une mise en page aérée et équilibrée, comme les éditions Auzou savent si bien le faire. Les chapitre, d’une dizaine de pages, se terminent toujours sur une note mystérieuse qui nous donne le goût de continuer notre lecture.

Même s’il s’agit du 6ème tome de la série, Le trésor de Kolgrogro se lit très bien de manière indépendante. D’ailleurs, je vous garanti qu’il vous donnera envie de découvrir les autres tomes de la série qui vous verront voyager en Nouvelle-Zélande, en Angleterre, au Viet-Nam, et même à Montréal. Boniface, le personnage principal, vit en région rurale et aide sa mère à aller chercher de l’eau et à s’occuper du bétail. Même si on comprend à la lecture de ce roman que la communauté où vit Boniface n’est pas riche, il se dégage une atmosphère de camaraderie et de positivisme de sa vie au Burkina Faso. Et quel plaisir de comparer sa vie à l’école avec celle de Boniface; la récréation, la salle de classe, la cloche qui signale la reprise des cours, le chemin de l’école, le tableau de classe, les pupitres, etc. Un roman fantastique que je vous conseille vivement pour vos lecteurs autonomes du primaire !

Je remercie les éditions Auzou de m’avoir offert ce livre. 

Auteur(s) / illustrateur(s) : Didier Dufresne & Caroline Piochon
Maison d’édition: Auzou
Année de publication: 2017Bouton acheter petit
ISBN: 9782733800553
Public cible: 8 ans et plus
Vous aimerez peut-être: Chez le même éditeur, il y a La journée catastrophe.

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