Moi, Calvin

Résumé: Calvin a toujours su qu’il était un garçon, même si tout le monde le voit comme une fille. Un jour, Calvin prend son courage à deux mains et explique à ses parents que dans son coeur et dans sa tête, il est un garçon, pas une fille. Ses parents lui expliquent qu’il y a un mot pour désigner comment il se sent : transgenre. La famille de Calvin est aimante et le soutient, mais comment cela va-t-il se passer à l’école? Ses amis vont-ils l’aimer et le respecter autant que sa famille?

Lectorat cible : 5 à 8 ans

Autrices : Kayla Harren, JR Ford & Vanessa Ford

Édition : Scholastic, 2022

ISBN : 9781443193634

Prix : 14,99$

Appréciation : Il existe peu de livres jeunesse sur la transidentité ayant un personnage principal racisé. Moi, Calvin est l’un des rares albums qui aborde ce sujet. On y rencontre un jeune enfant qui veut être vu tel qu’il est vraiment. Ce livre est un appel au soutien des familles, amis et école des enfants transgenres. Il est intéressant d’être témoin du parcours de Calvin vers l’affirmation de soi. Il n’est pas vraiment question des difficultés que peuvent rencontrer les enfants transgenres dans notre société binaire, mais plutôt du ressenti identitaire de l’enfant. Le parcours du personnage principal est présenté de manière positive et inspire l’espoir et la bienveillance. Lisez cet album sans hésitation; vous y verrez un bel exemple de la force avec laquelle les enfants peuvent briller si on leur en donne la chance. 

L’histoire de ce livre est inspirée de l’histoire familiale des auteurs Vanessa et JR Ford dont le fils est un enfant transgenre. La famille est très impliquée dans le soutien des jeunes trans et non-binaires.

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Kariba

Résumé: Sibu vit sur les rives du Zambèze. Elle est sans nouvelles de son père parti travailler sur le grand barrage de Kariba. Grâce à ses étranges pouvoirs qui la lient aux animaux de la région, elle décide de partir à sa recherche et de remonter le fleuve. Elle est accompagnée par Amedeo, le fils de l’ingénieur en chef de Kariba. Une sensibilisation à la protection de l’environnement.

Lectorat cible : 9 à 13 ans

Autrice : Daniel Clarke & James Clarke

Édition : Vents d’ouest, 2020

ISBN : 9782344040546

Prix : 32,95$

Appréciation: Les enfants de cette bande dessinée apprendront à se connaître malgré leurs différences. Malgré des visages inexpressifs et un trait inégal, les dessins et couleurs apportent profondeur et lumière. Des scènes d’action et de conflits armés ponctuent le récit. Les transformations fantastiques de Siku se déploient de cases en cases lors de moments charnières du récit. Par le biais de ce récit fantastique, Daniel et James Clarke évoquent le déracinement des tribus dont les foyers et terres sont détruites par la construction de barrages. Cette fiction n’est pas sans rappeler le destin tragique de nombreux peuples dont le territoire est détruit par l’avidité de compagnies souhaitant exploiter les ressources qui s’y trouvent. 

Vous aimerez peut-être: Les bandes dessinées Lulu et Nelson, En vie et Les esclaves de Cumana.

Les princesses aussi veulent commander

Résumé : Pour son goûter d’anniversaire, la princesse du royaume d’Odoi-et-Aleuil, naturellement drôle et vive d’esprit, prend les opérations en main. Mais l’un de ses invités conteste son organisation, au prétexte qu’elle est une fille et lui un garçon. La princesse ne se laisse pas faire et lui démontre qu’il a tort. Un album qui aborde le thème de l’égalité des sexes.

Lectorat cible : 3 à 6 ans

Autrice : Katherine Quenot & Miss Prickly

Édition : Glénat, 2021

ISBN : 9782344047873

Prix : 18.95$

Appréciation: Si vous êtes à la recherche d’un livre jeunesse sur les princesses qui s’éloigne du cliché de la demoiselle en détresse, Les princesses aussi veulent commander pourrait être un bon choix. La petite Lisa, comme elle est la seule fille de la famille, est surprotégée et souhaite avoir plus de liberté. Elle n’a pourtant pas peur de grimper aux arbres ou de toucher les araignées velues! Et pourquoi ce devrait être elle qui nettoie le château toute seule alors que ces cinq frères ne font rien? De jolies illustrations et un magnifique livre objet font de la lecture de cet album un moment agréable. Seul petit bémol: à vouloir déconstruire les clichés, le récit provoque parfois l’effet contraire (donner des ordres serait un métier de garçon?) Une belle lecture malgré tout! 

Vous aimerez peut-être: Sur la thématique des princesses, il y a la bande dessinée pour débutants lecteurs Princesse Princesse, l’album Le petit robot de bois et la princesse-bûchette, et L’anniversaire de la princesse Arabella.

Sous nos yeux: Petit manifeste pour une révolution du regard

Résumé : Ce guide explore l’importance et l’influence des images sur les jeunes que ce soit à la télévision, au cinéma, dans les jeux vidéos, les publicités ou les séries. L’auteure analyse la nature de ces images et leurs effets puis propose des outils pour que les adolescents puissent modifier leur regard.

Lectorat cible : 12 ans et plus

Autrices : Iris Brey & Mirion Malle

Édition : La ville brûle, 2021

ISBN : 9782360121373

Prix : 21,95$

Appréciation : Wow wow wow! Avez-vous vu ce livre? Les éditions la ville brûle (qui ne m’ont encore jamais déçue) viennent de sortir un superbe livre documentaire qui fait réfléchir les jeunes au regard, au male gaze, à la banalisation de la culture du viol dans les séries télé, à la porno, à la fabrication des images qu’on consomme parfois trop passivement, et à la manière dont les femmes sont filmées à l’écran. On y parle aussi de la présence des femmes derrière l’écran: Tout le monde connaît les Frères Lumières, mais qui a entendu parler d’Alice Guy, la première à comprendre que le cinéma pouvait être utilisé pour raconter des histoires et la première cinéaste blanche au monde? Alice Guy est également la première à filmer une histoire avec un casting composé entièrement d’acteurs noirs lorsqu’en 1912, certains acteurs refusaient de tourner d’apparaître à l’écran avec Noirs et qu’elle décide de les virer et des les remplacer par une distribution entièrement afro-américaine, sans changer l’histoire: rien dans le film ne fait référence à la ségrégation, ni au racisme. Ce film aurait pu être tourné avec des acteurs blancs et ça n’aurait rien changé à l’histoire.

Sous nos yeux aborde aussi la question du female gaze, du désir féminin et du mouvement #MeToo. Le tout est présenté d’une manière non condescendante, à hauteur d’adolescent qu’on sait capable de réfléchir par eux-mêmes et faire preuve d’empathie. On les amène à se questionner sur les images qu’ils consomment et à ne pas être de petits moutons qui suivent le troupeau sans réfléchir. Je vous recommande fortement ce livre! 

Coup de coeur !

Vous aimerez peut-être : Les règles, quelle aventure!, Nous sommes tous des féministes, et Histoires du soir pour filles rebelles, trois livres jeunesse féministes.

Ta berceuse

Résumé : Un moment de tendresse entre une mère et sa fille, le soir avant de s’endormir autour d’une berceuse qui se transmet de génération en génération.

Lectorat cible : 3 à 6 ans

Autrices: Nathalie Wyss & Nicholle Kobi

Édition : Père Castor Flammarion, 2021

ISBN : 9782080236814

Prix : 11,50$

Appréciation : Cela fait quelques années déjà que ce suis l’illustratrice Nicholle Kobi sur les réseaux sociaux. J’étais donc très heureuse de lire ce livre jeunesse qu’elle a si brillamment illustré. Le texte est simple et raconte l’important qu’une berceuse a eu dans une famille depuis des génération. Un petit livre agréable à lire avant l’heure du dodo.

À propos de l’illustratrice : Nicholle Kobi est une artiste afro-française basée à New York depuis 2018. L’art de Nicholle Kobi s’adresse surtout aux femmes noires, indépendantes, modernes et qui n’ont pas peur de casser les codes. Notamment pour les femmes afro dans les sociétés majoritairement européennes.

Vous aimerez peut-être : Pendant que maman fait la sieste, publié dans la même collection aux éditions Père Castor Flammarion. Essayez aussi Mais où se cache Doudou-Loup? et Sulwe.

Créatures (Tome 1): La ville qui ne dort jamais

Résumé : New York a sombré depuis la transformation de tous les adultes en zombies au contact de terrifiants hybrides. Une petite bande d’enfants livrés à eux-mêmes tâche de survivre dans la ville désolée.

Lectorat cible : 9 ans et plus

Auteur : Stéphane Betbeder & Djief

Édition : Dupuis, 2021

ISBN : 9791034738205

Prix : 21,95$

Appréciation : Je suis une amatrice de science-fiction et quand j’ai vu passer cette bande dessinée dans le rayon des nouveautés de mon libraire, j’ai tout de suite su qu’il fallait que je la lise. Et j’ai beaucoup aimé! On nous plonge dans un univers post-apocalyptique très sombre, avec des enfants qui tentent de survivre sans leurs parents depuis que les adultes sont atteint d’une curieuse condition les rendant légumes. L’univers créé par Betbeder et Dijef m’a rappelé celui du jeu vidéo Half-Life ou The last of us (deux excellents jeu d’horreur, soit dit en passant, quoique non appropriés pour les enfants). 

Ce premier tome ne perd pas de temps à placer les personnages et le contexte dans un récit un peu vide comme c’est parfois le cas en bande dessinée jeunesse. Dès les premières pages, on est aspiré dans l’histoire avec des personnages qui ont déjà un passé un monde déjà à la dérive. Il s’en passe des choses dans ce premier tome! Tout n’est pas dit, on se pose beaucoup de questions, mais c’est justement cela qui ne garde en haleine. Comment le monde en est-il arrivé là ? Que sont ces créatures ? Que veulent-elles ? Peut-on vaincre ces monstruosités ? Comment les personnages vont-ils parvenir à survivre? Comment ont-ils survécu jusqu’ici?

L’un des personnages principaux est une jeune fille noire aux cheveux naturels dont le petit frère est albinos et doté de pouvoirs magiques. Sa mère est également assez présente dans le récit puisqu’elle tente de la garder près d’eux sous sédatifs le temps qu’elle trouve une manière de la ramener à son état normal et pour la protéger de la créature maléfique qui rôde et cible les adultes. Cette fillette s’appelle Dina, mais tout le monde l’appelle Vanille puisque lorsqu’elle était petite, sa mère lui faisait des « tresses afro qu’on appelle des vanilles » (appelés des twists chez nous) et le surnom est resté. C’est une forte tête et elle reste concentrée sur son but à atteindre: survivre, protéger son petit frère et garder sa famille ensemble. À la limite, elle n’a pas besoin des autres. Elle tient a garder sa mère près d’elle malgré ce qui se passe dans le monde. Elle a beaucoup de courage et a même sauvé la vie des autres personnages principaux. Débrouillarde et pleine de ressources, elle ne se laisse pas faire du tout! Le récit se termine par la capture de son petit frère par une créature maléfique. Elle est aussi touchée. Finalement, elle aura peut-être besoin des autres… À suivre dans le tome 2! 

Cette BD se dévore d’un coup et elle plaira aux amateurs de sensations fortes et de récits d’horreur (oui, car il y a quand même quelques gouttes de sang et de coups de feu tirés). J’ai très, très hâte de lire la suite! 

Vous aimerez peut-être : Le cercle de providence, Les enfants d’ailleurs et Les Omniscients, trois bandes dessinées de science-fiction avec des enfants racisés comme personnages principaux.

adèle et la douceur

Résumé : Adèle aime sa grand-mère. Elle aime ses gâteaux aux amandes, à la lavande et à la cannelle. Mais ce qu’elle préfère, c’est s’asseoir près d’elle et écouter ses histoires. Comme celle du Soleil qui réussit à gagner le respect du Vent par la seule force de ses rayons. Une version audio numérique est aussi disponible.

Lectorat cible : 4 à 7 ans

Autrices : Renée Robitaille , Sara Gagnon-Dumont

Édition : Planète rebelle, 2021

ISBN : 9782925142058

Prix : 24,95$

Appréciation : Publié dans la collection Des mots plein la bouche aux éditions Planète Rebelle, Adèle et la douceur est un conte sur la puissance de la douceur et de la transmission. La grand-maman d’Adèle raconte des histoires aux petites filles du quartier qui dévorent chacun de ses mots, assises sur des coussins aux tissus africains. J’ai aimé la naïveté des fillettes et leur humour. Les illustrations évoque dans douceur dont il est questions dans l’histoire, et la mise en page aérée donne un souffle bien particulier au récit qui réchauffe le cœur. Bien qu’on mentionne qu’il y a des tissus africain dans la maison de la grand-mère d’Adèle, on n’aborde pas l’origine ethnique des personnages. C’est d’abord et avant tout un récit sur la bienveillance.

Vous aimerez peut-être : La couleur de l’amour, Le coq solitaire ou Les ballons du souvenir, trois livres pour enfants sur la thématique de la filiation et de la transmission.

Le camping-car de mon papy

Une petite fille remarque que son papy ne part plus à l’aventure comme il avait l’habitude de faire depuis la mort de Grand’pa, son compagnon. Déterminée à lui redonner le sourire et l’envie de voyager, elle a un plan pour remettre en état le camping-car qui dort dans le garage. Un album sur la tolérance, la perte et l’amour.

Quand on parle de diversité en littérature jeunesse et de représentation juste, Le camping-car de mon papy est un excellent cas de figure. Ce livre, c’est d’abord une histoire sur le souvenir, la famille, le deuil et l’amour. Juste ça. Après, on peut mentionner que l’amour perdu dont on parle en est un queer puisque le camping-car de l’histoire était celui d’un papy et de son amoureux avec qui il a beaucoup voyagé. En lisant le livre, on rencontre d’abord la jeune personnage principale qui s’amuse avec son papy et plus loin, ce dernier lui raconte l’histoire de son amour de jeunesse. Le tout est amené très naturellement et sans en faire un plaidoyer pour la cause LGBT+.

Puis, on ne se contente pas de dire que papy est homosexuel, car ce n’est pas la seule chose qui le définit. On s’attarde à ce qui fait de lui un individu unique et ce qui faisait de son amoureux un individu unique. On parle de bonheur et à quel point les deux hommes étaient heureux dans leur petite maison mobile et du sentiment de liberté qu’elle leur procurait. La petite fille donnera un peu d’amour au camping-car pour le remettre en état de marche et créera de nouveaux souvenirs avec son grand-père. Voilà donc une représentation d’une réalité homosexuelle de qualité! Et en plus, l’auteur Harry Woodgate est aussi queer. #OwnVoices! Bravo aux éditions Kimane pour avoir su rendre tangible cette belle histoire qui normalise les familles LGBT+.

Au niveau de la représentation raciale, la petite fille du papy est métissée et l’amoureux perdu de papy est un homme noir. La couleur de peau des personnages ne change rien au récit, mais donne à voir des personnes racisées dans leur quotidien, loin des luttes et discriminations auxquelles elles sont souvent réduites. Chapeau! Ne passez pas à côté de ce merveilleux album!

Coup de coeur!

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Le camping-car de mon Papy
AUTEUR(S) : Harry Woodgate
ÉDITION: Kimane, 2021
ISBN: 9782368088388
PRIX: 21,95$
3 À 7 ANS

Ce livre vous a plu?
Vous aimerez peut-être Julian est une sirène, Derrière les yeux de Billy, deux albums avec un contenu LGBT+ sans que ce soit le sujet principal du livre. Essayez aussi Mes deux mamans à moi, un livre jeunesse sur l’homoparentalité.

Le chapeau de fruits

Rosalie et Anisha sont deux sœurs qui ne sauraient être plus différentes. Tandis que Rosalie a la tête en l’air et la mémoire courte, Anisha est tout simplement géniale ! À la foire scientifique de l’école, elle remporte toujours le premier prix. Et pourtant, les inventions des élèves défient chaque année les limites entre la science et la magie. Quel projet prépare Anisha ? Rosalie saura-t-elle faire bonne figure avec son simple chapeau de fruits ? Tiens, justement, n’est-ce pas un peu de confiture qui coule sur son front et tache ses mains…

Encore un autre livre dont je ne savais rien avant de commencer ma lecture. Je l’avais repéré précédemment pour avoir trouvé son chemin jusqu’à la liste préliminaire du prix des libraires du Québec dans la catégorie 6-11 ans, mais c’est tout. Je ne m’attendais pas du tout à un roman d’horreur! J’ai été agréablement surprise. On frissonne, le récit nous entraîne toujours plus loin dans la peur et c’est tout à fait délectable.

Les personnages principaux sont des jeunes filles racisées qui portent fièrement leurs tresses et leurs cheveux bouclés. Les illustrations en noir et blanc, aux traits nerveux, ajoutent une couche de terreur au récit. Dégoûtant et inattendu, Le Chapeau de fruits est un surprenant roman d’horreur pour jeunes lecteurs! À découvrir! 

Le chapeau de fruits
AUTEUR(S) : Amélie Stardust 
ÉDITION: Québec Amérique, 2018
ISBN: 9782764444160
PRIX: 12,95$
7 à 10 ans

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Marvin a disparu

Marvin a disparu est un album qui fait réfléchir sur les relations égalitaires entre les sexes à travers l’histoire de Justine qui cherche son ours Marvin qui a disparu.

J’avais de grandes attentes face à cet album après avoir lu et adoré La bulle de Miro issu de la même collection. Je dois admettre que j’ai été un peu déçue car le texte est bien moins fluide que l’album précédent. Justine, la soeur de Miro, construit une ville avec son ami Ling et souhaiterait jouer avec sa doudou Marvin comme un superhéro. Justine tient a avoir Marvin, car Marvin est un garçon et qu’un superhéro est forcément un garçon.

Pour parler de relations égalitaires entre les sexes, on joue sur des stéréotypes de genre et au final, ça renforce un peu ces derniers par la bande. Alors que Justine cherche sa doudou partout, elle se renseignera auprès de sa maman qui revient du garage automobile et qui conduit un camion, son voisin qui prépare un repas pendant que son père est à l’épicerie et son frère Miro qui était justement en train de se déguiser en sorcière. Le tout est un peu trop appuyé et forcé.

Au moment où elle annoncera, l’air dépité, à son ami Ling qu’elle ne trouve pas Marvin, il lui proposera tout naturellement de faire de sa poupée une superhéroïne, et Justine répliquera que les « poupées, c’est pour les filles ». Cette réplique tombe comme un cheveu sur la soupe car il n’y a pas de lien entre l’idée que les poupées soient perçues comme étant des jouets féminins et de jouer à la superhéroïne. D’autant plus que Justine est une fille, donc si on suit sa logique, il ne devrait pas y avoir de problème qu’elle joue avec sa poupée… Je n’ai pas pu m’empêcher de penser au sexisme intériorisé en lisant ce livre. Pouvons-nous parler du fait que Justine pense qu’une fille ne serait pas à la hauteur des exploits d’un.e superhéro.ïne?

Bref, l’histoire est boîteuse, le propos n’est pas bien amené et il y a beaucoup d’angles morts. Je n’ai pas aimé.

Pour vous procurer ce livre, cliquez sur le bouton ci-dessous:

Marvin a disparu
AUTEUR(S) : Rhéa Dufresne & Geneviève Després 
ÉDITION: Fondation Marie-Vincent, 2019
ISBN: 9782924930083
PRIX: 11,95$
4 À 7 ANS

Ce livre vous a plu?
Vous aimerez peut-être La bulle de Miro, issu de la même collection chez l’éditeur. Essayez aussi La Princesse et le poney, ou On n’est pas des poupées, deux livres jeunesse pour parler des stéréotypes de genre.